Weekend studieux: soucoupes volantes, karnage et nécromancie.

Déferlante de très bons livres à lire d'urgence avant Lundi.

LIVRES

GÉRARD KLEIN RIDES AGAIN !

Au fil de ses romans, aujourd’hui rassemblés aux éditions Mnémos dans un seul volume, l’écrivain a tissé une œuvre visionnaire. Mais ce grand nom de la science-fiction a également beaucoup œuvré à faire éclore le genre en France en tant qu’éditeur : sans lui, la science-fiction n’aurait pas connu en France le même éclat. Éditeur, créateur de la collection Ailleurs et demain chez Robert Laffont et directeur de Science-fiction au Livre de poche, anthologiste, fouineur à la culture encyclopédique, Gérard Klein, 84 ans, est aussi un écrivain réputé. La collection Intégrales de Mnémos publie aujourd’hui en un seul et énorme volume ses huit romans, dont ses cinq Fleuve Noir oubliés à l’époque sous le pseudonyme de Gilles d’Argyre.  Une somme, qui n’a pas pris une ride.

DEUX HÉROÎNES. UNE DESTINÉE

Henri Lœvenbruck est un écrivain, scénariste, musicien et parolier français, membre du collectif littéraire « La ligue de l'imaginaire » et détenteur du titre de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres depuis 2011. Il est l'auteur de nombreux romans, se spécialisant notamment dans le thriller, le récit d'aventures et la fantasy. Parmi ses ouvrages, on compte Nous rêvions juste de liberté, J'irai tuer pour vous ou Le Loup des Cordeliers. La Moïra est son premier ouvrage adapté chez Glénat. Sur l’île de Gaelia, la vie des peuples est dirigée par les Druides, dépositaires d’un pouvoir ancestral et naturel et par le Haut-Roi, chrétien et puissant monarque. Mais l’équilibre du royaume est menacé par un seigneur noir renégat dont le but est de détruire le conseil des Druides et de s’emparer du pouvoir. Loin de ces querelles, la vie d’Aléa, jeune fille des rues qui vole pour manger, bascule le jour où elle trouve une bague sur un cadavre qui lui confère de puissants et mystérieux pouvoirs. De son côté, Imala, la louve blanche chassée par sa meute, erre en solitaire jusqu’à sa rencontre avec un elfe des bois qui semble vouloir lui indiquer la voie. Aléa et Imala ne le savent pas encore mais leur rencontre est déjà écrite, guidée par cette force immuable que l’on nomme la Moïra... Emporteront-elles avec elles le destin de Gaelia tout entière ? Vendue à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, cette trilogie de romans de fantasy écrite par Henri Lœvenbruck est magistralement adaptée en bande dessinée ! Les lecteurs auront plaisir à retrouver en images cet univers empreint de merveilleux et de légendes celtiques tandis que les néophytes trouveront dans cette version la porte idéale pour s’y plonger.

CÉLINE MALTÈRE EN BEAUTÉ

Qui fait paraître Vie de Mancus aux Éditions des Deux Crânes.

Faisant suite aux Rhinolophes, ce livre paraît (en plus de son édition simple) sous forme d'un coffret (10 exemplaires). On y trouve, entre autres, la version miniature du livre. Les objets sont un prolongement de cette expédition (reliques du voyage). 

Ce travail a été conçu avec le compagnon de l’autrice, Jean-Paul Verstraeten. Il est possible, par retour de mail ou autres moyens,  de réserver votre coffret numéroté si vous le souhaitez.

https://lemanoirdeslettres.forumactif.com/t7-vie-de-mancus#198

NEVERNIGHT

Dans un pays où trois soleils ne se couchent presque jamais, une tueuse impitoyable poursuit sa quête pour se venger des forces qui ont détruit sa famille. Mia fait maintenant partie des Lames de Notre-Dame du Saint-Meurtre au sein de L’Église rouge. Beaucoup pensent cependant qu’elle n’a pas mérité ce titre. Elle commet des assassinats au nom de l’organisation, mais au fond d’elle-même, son objectif n’a pas changé : se venger des responsables de l’assassinat de sa familia. Et après une confrontation avec un mystérieux ennemi, Mia commence à douter des vraies motivations de L’Église…

Après le succès du premier tome des Chroniques de Nevernight – N’oublie jamais – Jay Kristoff passe à la vitesse supérieure avec Les Grands Jeux.Sombre, violent, épique, bourré d’humour noir, le deuxième tome de cette saga évènement est un vrai plaisir à lire. Mia est une héroïne vraiment marquante par sa noirceur, son habilité à distribuer la mort et sa détermination sans faille à se venger de ceux qui ont assassiné sa famille. 

Jay Kristoff est un auteur australien de science-fiction et de fantasy figurant en première position sur la liste des best-sellers du New York Times, de USA Today et à l’international. Célèbre pour les sagas Illuminae et Aurora Squad (écrites en collaboration avec Amie Kaufman) ainsi que celle de La Guerre du Lotus, il est lauréat de huit Aurealis Awards, un ABIA (Australian Book Industry Awards), et il est publié dans plus de trente-cinq pays.

DÉDICACES

Patrice Herr Sang, auteur de Baby Trap, le prochain roman de la Collection Karnage à paraitre, sera en dédicace à la librairie Hors-circuits (4, rue de Nemours, Paris XIe), le SAMEDI 26 JUIN à partir de 15h.
Une bien belle après midi rouge sang en perspective, à laquelle nous vous attendons nombreux !
Pour celles et ceux qui ne pourront se déplacer, le roman est toujours disponible à la pre-commande sur la boutique en ligne de Zone 52 Éditions.

BANDES DESSINÉES

J’AI VU LES SOUCOUPES

Et vous, en avez-vous vues ? C’est le cas de Sandrine Kerion qui, au début des années 90, à l’âge de 13 ans, en a vu deux un soir, dans son quartier, alors qu’elle rentrait chez elle. «Ça ressemblait à deux grosses boules orangées qui flottaient comme des bulles de savon». Pour cette ado qui se voudrait cool mais est la souffre-douleur attitrée de sa classe, c’est la révélation, l’entrée dans un autre monde, secret, qui va la maintenir cloitrée dans ses fantasmes, jusqu’à devenir addicte, une «croyante», une complotiste, qui lit tous les livres sur le sujet et finit par se sentir appelée. Mais les années passent et les doutes commencent à affleurer. Car…  Sandrine a-t-elle vraiment vu quelque chose, en réalité ? Il faut bien les 128 pages d’un délicat album petit format, au trait stylisé et d’un doux camaïeu bleuté pour que l’âge, le mariage, une naissance, réduisent ces rêveries à néant, qu’il a fallu 4 ans à la narratrice pour coucher sur le papier. En refaisant tout le parcours de l’histoire des Ovnis, depuis Kenneth Arnold et ce qu’il a vu au-dessus des mont Rainier et George Adamski visitant Vénus, aux délires de Raël et ceux de Jimmy Guieu avec ses «Petits Gris», sans oublier tous les récits d’abduction.  L’album refermé, une question cependant se pose : Sandrine Kerion s’est-elle livrée là à une réelle autobiographie, ou n’est-ce qu’une mise en abîme, un récit dans le récit pour rendre plus palpable une historique très rigoureuse mais connue de la plupart d’entre nous? Peu importe en fait, en regard du très réel plaisir que l’on prend à se plonger dans ces souvenirs vrais ou faux d’où monte un délicieux parfum de nostalgie (La Boîte à Bulles).

Ses dédicaces à venir :
19/06 : Librairie BD-West à Saint-Brieuc (22) – à partir de 14h
26/06 : Librairie Le Jardin des Bulles à Vannes (56) – de 14h à 18h
03/07 : Librairie Critic à Rennes (35) – de 16h à 18h30
26/09 : Festival Pré en Bulles à Bédée (35)

GUNG HO : UNE BD EN SÉRIE

Le phénomène BD de la semaine est une série de cinq albums, chacun d’un volume de 80 à 100 pages, dus au scénariste Benhamin von Eckartsberg avec Tomy von Kummant au dessin, et que publient les éditions Paquet. Une post-apo  bucolique dans un village assiégé, servi par des dessins somptueux, faits à l’ordinateur mais avec un rendu de peinture impressionniste.  Une somme pleinement originale pour laquelle le scénariste Benhamin von Eckartsberg  s’explique:

Que signifie « Gung Ho » ? À l’origine, le terme vient du chinois, mais il a aussi été utilisé au Japon. Lorsqu’il y a un esprit communautaire dans une entreprise, que tout le monde est motivé et engagé, on appelle ça le GUNG HO. Ou encore “le travail en parfaite harmonie”.

Le terme est apparu en anglais pendant la Deuxième Guerre mondiale, lorsque GUNG HO est devenu une sorte de cri de guerre. Actuellement, en anglais, “to be gung ho about something” signifie “être enthousiaste à l’idée de quelque chose”.

Le thème de la série, c’est l’histoire d’une colonie, dans la zone de danger, à une époque post-apocalyptique, où les habitants doivent vivre retranchés derrière des murailles, cernés par une menace omniprésente, celle des rippers (les éventreurs). Ce sont des créatures extrêmement agressives, qui possèdent un instinct de meute et qui pullulent dans la zone de danger. Imaginez un millier d’énormes tigres agressifs qui déboulent dans un petit village français. Les villageois n’auraient aucune chance. Les tigres ne feraient d’eux qu’une bouchée. Cette colonie est une véritable cocotte-minute dans laquelle la pression augmente de plus en plus en raison de conflits externes et internes. L’histoire est racontée du point de vue des adolescents, mais les adultes y jouent néanmoins un rôle important. Il s’agit en substance du conflit fondamental d’une jeunesse qui grandit dans un système dont les règles lui ont été imposées. À partir d’un certain moment, ces jeunes doivent décider d’adhérer aux règles ou de se rebeller. Les personnages subissent une énorme pression du fait du danger extérieur. On découvre comment les hormones des ados et leurs besoins naturels se heurtent à la contrainte extérieure et quelles sont leurs différentes réactions. C’est aussi l’histoire de l’effondrement d’une communauté. (Paquet).

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