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NEWS
La plateforme SkyShowTime, qui comprendra les avant-premières d'Universal et de Paramount, arrive en Europe.
Le nouveau service de streaming SkyShowtime a annoncé mardi qu'il sera officiellement lancé le 20 septembre 2022. SkyShowtime sera lancé au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède ce jour-là avant de s'étendre aux Pays-Bas plus tard cette année au quatrième trimestre. SkyShowtime poursuivra sa mise en œuvre en Espagne, au Portugal, en Andorre et en Europe centrale et orientale au cours des prochains mois et jusqu'au premier trimestre 2023. La plateforme présentera les premières télévisées exclusives des premiers films de Paramount Pictures et Universal Pictures, les deux plus anciens studios californiens qui représentent ensemble près de 50 % du box-office hollywoodien.
SkyShowtime accueillera une sélection de nouveaux blockbusters lors de leur sortie en salles et à domicile, notamment Top Gun : Maverick, Jurassic World Dominion, Minions : Rise of Gru, Northman, Sonic 2. The Movie, The Lost City et Nope !
Dès son lancement, les abonnés pourront assister aux premières de séries très attendues telles que "The Fear Index" ou "The Midwich Cuckoos". Dans les mois à venir, les premières de séries supplémentaires incluront "Vampire Academy" et "Let The Right One In". Le prix est pas encore confirmé pour la France mais pour avoir une idée approximative, en Finlande il en coûtera 6,99€ par mois.
Récit d’horreur surnaturel sortant en Argentine le 29 de ce mois, Mete Miedo (Don’t Come Back Alive) a été tourné à Buenos Aires sous la direction de Néstor Sánchez Sotelo.
Camila est une jeune membre d'une unité d'élite de la police. Lors d'une opération dans une zone dangereuse, elle se présente au milieu d'un rituel, au cours duquel leurs membres se sont brûlés vifs. Elle souffre de graves brûlures sur tout le corps et entre dans le coma. Dans sa longue convalescence, son amie Fatima, une procureure criminelle, et son partenaire et ex-petit ami Ángel l'aideront. Mais Camila a un comportement étrange… elle est distante, sans émotion. L'albinos, figure féminine attachée à son âme depuis l'épisode rituel, est là pour jouer à un jeu à trois. Sotelo, qui produit le métrage via sa bannière de production Del Toro Films, était précédemment le producteur de White Coffin, I Am Toxic et The Funeral Home. Le script est de Hernán Moyano qui a écrit Cold Sweat et El pulpo negro avec Luis Murillo Arias pour Nick Onetti (Abrakadabra, What the Waters Left Behind).
Tusk 2, toujours signé Kevin Smith, est en préparation.
Rappelons que le premier film, une comédie d’horreur datant de 2014, où un podcasteur effronté et arrogant obtient plus que ce à quoi il s’attendait lorsqu’il voyage au Canada pour interviewer un mystérieux reclus… ayant un penchant plutôt inquiétant pour les morses, avait obtenu plusieurs prix. Selon Kevin Smith, ce projet en est aux premiers stades de développement. "Depuis ma crise cardiaque, je vis sur du temps emprunté. 2024 marquera le 10e anniversaire de Tusk... Nous pourrions simplement le laisser là et passer à autre chose, mais vous savez, il me reste plus d'histoire que je voudrais raconter, il y a une raison pour laquelle nous l'avons laissé au zoo à la fin. Je pensais que nous aurions le regretté grand Michael Parks avec nous plus longtemps, mais malheureusement ce n'est pas le cas, mais je sais que nous avons Justin Long".
VOD
HOLLYBLOOD ***
Espagne. 2022. Réal.: Jesús Font. (Netflix)
Adolescent timide et romantique, Javi est amoureux de Sara, sa camarade de classe. Cette dernière est complètement obsédée par les vampires et en particulier par la saga littéraire HollyBlood, qui s’apprête à être adaptée au cinéma. Suite à un quiproquo, le jeune homme décide de se faire passer pour un suceur de sang dans l’espoir que celle qu’il convoite s’intéresse à lui. Mais les choses vont se compliquer le jour où un véritable vampire fait son apparition en ville…
Netflix aime les histoires de vampires. Ainsi après des films comme Blood Red Sky, Night Teeth ou plus récemment Day Shift, c’est au tour d’HollyBlood de rejoindre le catalogue de la plateforme. Comédie vampirique en provenance d’Espagne, cette production (distribuée sous l’égide de Filmax, la firme de Julio Fernandez) n’est certes pas un sommet du genre mais s’impose néanmoins comme un sympathique divertissement aux élans parodiques. Car le scénario imaginé par José Pérez Quintero, qui jusqu’ici officiait sur des épisodes de séries télé, s’il ne brille pas par son originalité a le mérite de tourner en dérision certaines franchises à succès, à commencer par Twilight, à laquelle le film fait régulièrement référence. Des références qui sont souvent désopilantes et qui s’intègrent dans un récit rythmé et parfaitement mené, ne laissant aucune place à l’ennui. D’autant qu’à ce côté parodie, s’ajoute un savoureux mélanges des genres, le réalisateur, Jesús Font, lui aussi issu du monde télévisuel, parvenant à trouver le juste équilibre entre fantastique, teen movie et romance. Le tout est porté par une galerie de personnages attachants et assez maladroits dans leur relation avec les autres (mention spéciale à Fernando, le père du héros, parfaitement campé par Jordi Sánchez). Ce qui nous vaut quelques scènes très drôles, à l’image de ce moment où Javi se fait tirer dessus avec des balles à blanc ou encore de cette séquence de danse hilarante orchestrée par un prof de sport totalement déjanté. Faisant preuve d’une belle générosité qui fait oublier les quelques facilités scénaristiques, HollyBlood se révèle être au final une petite série B distrayante et sans prise de tête, qui se laisse regarder avec plaisir.
Erwan Bargain
FESTIVALS
La 16e édition du MOTELX Film Festival, le festival international du film d’horreur de Lisbonne, s’est ouverte avant hier avec Bodies Bodies Bodies, un slasher hollandais réalisé et imaginé par Halina Rejin sous forme de comédie d’horreur.
Dans Bodies Bodies Bodies, lorsqu’un groupe de riches dans la vingtaine planifie une super fête dans un manoir familial éloigné, un jeu de société devient mortel. Coups de poignards dans le dos, faux amis et une party qui tourne vraiment très mal…
Les autres favoris du festival sont Dark Glasses d'Argento, Someting in the Dirt de Justin Benson et Aaron Moorehead, Satan's Slaves 2: Communion de Joko Anwar, le film post-apocalyptique féministe canadien et Saloum, qui défie les genres.
Sept jours et plus de 100 films composent le programme historique de cette 16e édition, avec un voyage dans l'univers de l'horreur en provenance des géographies les plus diverses, dont des premières mondiales et nationales, des ciné-concerts, le lancement d'un nouveau livre sur le sujet, des masterclasses avec des maîtres du cinéma de genre, des ateliers, un programme dédié aux enfants et un tour sur le passé et le présent de la production d'horreur portugaise.
La manifestation se déroule au Cinéma São Jorge et dans d'autres lieux notables de la capitale portugaise. Cette année, d'illustres invités comme le maestro de l'horreur Dario Argento ou le duo de cinéastes américains Aaron Moorhead et Justin Benson se mêleront au public durant ces sept jours tant attendus.
Dans la section Room Service, outre les déjà annoncés Dark Glasses, présenté par le réalisateur lui-même, ou Final Cut, de Michel Hazanavicius, on découvrira Something in the Dirt, un film réalisé, écrit et interprété par les Américains Aaron Moorhead et Justin Benson, présents au Festival. Une occasion unique de rencontrer cette équipe respectée de cinéastes indépendants, qui se sont récemment aventurés sur le marché grand public (avec Synchronic et la nouvelle série Marvel, "Moon Knight"). A ne pas manquer également Polaris (Canada, 2022), de Kirsten Carthew, un film post-apocalyptique inspiré par l'éco-féminisme et l'urgence d'un changement culturel significatif et durable, qualifié par la réalisatrice de «Mad Max de l’Arctique», et Candy Land (USA, 2022), de John Swab, un road trip infernal autour du sexe, de la religion et de la violence. Satan's Slaves 2 : Communion (Indonésie, 2022), de Joko Anwar, Ashkal (France, Tunisie, Qatar, 2022), de Youssef Chebbi, Saloum (Sénégal, 2021), de Jean Luc Herbulot, et Persil (République dominicaine, 2022), de José María Cabral, sont également attendus.
Avec un grand pari sur les réalisatrices, cette année, le Prix Méliès d'argent - Meilleur long-métrage européen met en lumière la première mondiale de la production ibérique O Corpo Aberto (Espagne, Portugal, 2022), d'Ángeles Huerta, une horreur populaire avec les acteurs portugais Victoria Guerra et José Fidalgo, Nightsiren (Slovaquie, République tchèque, 2022), de Tereza Nvotová, et A Banquet (Royaume-Uni, 2021), de Ruth Paxton, son premier long métrage. Pour compléter la liste des films européens en compétition, dont les déjà annoncés Os Demónios do Meu Avô (Portugal, 2022), de Nuno Beato, Criança Lobo (Portugal, 2022) - en première mondiale -, de Frederico Serra, et Wolfkin (Luxembourg, 2022), de Jacques Molitor, il y aura aussi l'horreur psychologique du très dérangeant Speak No Evil (Danemark, Pays-Bas, 2022), de Christian Tafdrup.
Autres moments incontournables de la 16e édition du MOTELX, la projection de Hotel da Noiva (Portugal, 2007), de Bernardo Cabral - film mythique tourné aux Açores -, dans une séance culte des Special Screenings, Inferno Rosso : Joe D Amato on the Road of Excess (Italie, 2021), de Manlio Gomarasca et Massimiliano Zanin - un documentaire sur le polyvalent réalisateur italien Joe D'Amato -, dans la section Doc Horror, et The Seed (Royaume-Uni, 2021) de Sam Walker, complété par Deadstream (USA, 2022), de Joseph et Vanessa Winter
Selon les propos des directeurs artistiques Pedro Souto et João Monteiro, «16 ans après la fondation de MOTELX, nous pouvons enfin dire que le grand moment fort de cette édition est le cinéma d'horreur portugais». Le livre "Motelx's Lost Room: The Films of Portuguese Horror (1911-2006)" sera accompagné de "la projection de films muets, anciens et actuels, avec la première de Os Demónios do Meu Avô et les premières mondiales de Criança Lobo et la coproduction avec l'Espagne O Corpo Aberto. "Si nous ajoutons le retour du maitre du giallo, Dario Argento, et la projection des meilleurs films d'horreur d'aujourd'hui, nous aurons sans aucun doute un grand MOTELX, cette année sans restrictions pandémiques".