"The Batman 2", un costume parfait pour Robert Pattinson
Rob Zombie défonce un monument de la Pop Culture
En route vers le prochain palier de la campagne !
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SÉRIE TV
"Slasher": la bande-annonce et l’affiche de la 5e saison
Le 6 avril, la cinquième saison de Slasher sortira aux Etats-Unis. Elle s’intitule : Slasher : Ripper. Cette série racontera l'histoire de Basil Garvey, un magnat charismatique dont le succès n'a d'égal que son impitoyable ambition, supervisant une ville à l'aube d'un nouveau siècle et d'un bouleversement social qui verra ses rues rouges de sang. Il y a un tueur qui se cache dans les rues, mais au lieu de cibler les pauvres et les opprimés comme Jack l'éventreur, l’assassin, surnommé The Widow, rend justice aux riches et aux puissants. La seule personne qui s'oppose à The Widow est le détective nouvellement promu Kenneth Rijkers, dont la foi inébranlable dans la justice pourrait finir par faire de lui une autre victime du monstre.
NEWS
JENNA ORTEGA AU CASTING DE « BEETLEJUICE 2 » ?
Selon les rumeurs, Jenna Ortega (Scream, X, Wednesday, Scream VI) interprèterait un rôle dans le film. Si cela s'avérait vrai, elle jouerait la fille de Lydia (Winona Ryder dans l'original). Tim Burton serait le réalisateur, Michael Keaton devrait revenir, ainsi que Winona Ryder, mais rien d'officiel n'a encore été révélé. Le tournage devrait commencer fin mai ou début juin à Londres, mais "le budget n'a pas été fixé, ce qui entraîne des allers-retours".
FORCES OBSCURES
Un premier film d’horreur originaire de Mongolie
Marquant les débuts du cinéaste Baatar Batsukh, Aberrance vient d’être présenté au SXSW dans la section Midnighters, après avoir eu sa première mondiale au Festival international du film d'Oldenburg où il a remporté le prix Audacity du festival, décerné à un film qui innove sur le plan artistique. Dans ce film d’horreur originaire de Mongolie, un couple qui vit une relation toxique loue une vieille cabane au fond des bois pour se reposer de leur vie trépidante en ville et trouver le bonheur. Mais il semble y avoir plus que cela, car leur mariage est apparemment en ébullition. Leur comportement étrange rend leur voisin fouineur méfiant, même s'il est aux prises avec ses propres problèmes. Au fur et à mesure que le voisin creuse plus profondément, davantage de questions et de problèmes surgissent. «Notre objectif est de faire connaître le cinéma mongol au monde» a déclaré la productrice Alexa Khan. «Baatar Batsukh est un réalisateur/directeur de la photographie incroyablement talentueux et a livré un premier long-métrage visuellement époustouflant"
Le tournage de "The Batman 2" commencera en novembre
Robert Pattinson jouera à nouveau The Batman dans ce film qui sortira le 3 octobre 2025. Pour le moment, aucun détail de l'intrigue n'a été divulgué, mais déjà dans le premier opus, il était suggéré que Joker figurerait dans la suite. Matt Reeves sera à nouveau aux commandes de ce film qui, avec Joker 2 , restera en dehors de l'univers cinématographique DC renouvelé récemment par James Gunn et Peter Safran.
Avant que "The Batman 2" ne sorte en salles, nous aurons droit cependant à « The Penguin », l'adaptation télévisée de ce personnage incarné par Colin Farrell. "The Penguin se déroulera immédiatement après la fin de "The Batman" et avant les événements de la deuxième partie. La série se déroulera entre les deux films. "Le but de la série est de montrer à quoi ressemble la vie de" The Penguin " et qui se déroule en grande partie dans les rues de Gotham, essayant de se relever comme lui seul le peut » déclarent les producteurs. «Nous pouvons raconter une histoire avec un arc plus long, beaucoup de rebondissements et de nouveaux personnages ».
FILMS EN VOD
WE HAVE A GHOST ***
USA. 2023. Réal.: Christopher Landon. (Netflix).
Kevin et ses parents viennent d’emménager dans leur nouvelle demeure. L’adolescent comprend rapidement qu’un fantôme, nommé Ernest, hante les lieux. Grâce à sa présence, lui et sa famille vont peu à peu devenir la coqueluche des réseaux sociaux. Une situation qui va rapidement attiser la curiosité de la CIA…
Réalisé par Christopher Landon (fils de Michael Landon, interprète de Charles Ingalls dans la série «La petite Maison dans la Prairie» et réalisateur des sympathiques Happy Birthdead 1 et 2), le métrage commence fort avec une séquence pré-générique qui démarre tambour battant avant de verser dans l’émotion avec la première rencontre entre Kevin et le spectre, nommé Ernest. La volonté de s’afficher dans la veine des productions Amblin, en version 2.0, est flagrante de la part du réalisateur mais cela ne nuit pas au film et l’inscrit dans son époque, le cinéaste mettant en avant l’importance des réseaux sociaux dans nos vies et ce désir de faire de l’argent facilement grâce au nombre de «followers». Landon multiplie ainsi les clins d’œil aux films des années 80 et 90, comme Poltergeist et Fantômes contre fantômes notamment, ce qui ne manquera pas d’interpeller les fantasticophiles. De plus, le réalisateur trouve le bon dosage entre humour et action et, sans révolutionner le genre, offre un spectacle familial qui, certes, aurait pu être un peu moins long, mais qui a le mérite de questionner sur notre désir d’être médiatisé à tout prix. Alternant moments d’action (la course-poursuite en voiture) et passages plus intimistes (les relations entre Kevin et sa famille mais également avec Ernest et Joy), le réalisateur parvient à trouver un juste équilibre. Et les clichés qu’il déploie deviennent des points de connivences avec le spectateur friands de ce type de productions. À cela s’ajoute une interprétation convaincante dominée par Jahi Di'Allo Winston et David Harbour, parfaits dans les rôles de Kevin et Ernest. Le renversement de situation quant à la vie passée d’Ernest apporte, en outre, une dimension très humaine à l’histoire et lui permet, par là-même, de prendre un tournant différent. Drôle et rythmé, We Have a Ghost se révèle être un divertissement familial réussi et haut en couleurs, qui remplit parfaitement le cahier des charges.
Erwan BARGAIN
THE MUNSTERS ***
U.S.A./Hongrie 2022. Réal.: Rob Zombie. (VOD)
Dans une Transylvanie gothique et colorée, une jeune vampire répondant au nom de Lily fait la rencontre d'Hermann Munster, une créature fabriquée de toute pièce dont elle tombe éperdument amoureuse – au grand dam de son père, qui voit en Hermann un être balourd, bruyant et sans avenir. Alors que le couple convole en justes noces, le frère de Lily, le loup-garou Lester, contracte une lourde dette auprès d'une famille de gitans sans scrupules.
Inspirée d'une célèbre sitcom fantastique des années 60 créée par Joe Connelly et Bob Mosher, The Munsters marque un virage à 180 degrés dans la carrière de Rob Zombie, véritable iconoclaste de l'horreur white trash ayant lourdement (et non sans un certain brio) imposé sa marque de fabrique toute personnelle sur le genre avec The Devil's Rejects et sa version ultra violente de Halloween. En effet, cette comédie familiale, empreinte d'une influence cartoon assumée (n'étant pas sans rappeler La Famille Addams), renvoie davantage au film animé du réalisateur et musicien, The Haunted World of El Superbeasto – en bien moins vulgaire, s'entend. Préquelle et hommage appuyé à la série d'origine dont Zombie est un admirateur invétéré, ce film tout public est une mosaïque macabre et déjantée, un train-fantôme de fête foraine marqué par l'esprit du cinéma fantastique classique, ici gentiment détourné par l'insolence propre au réalisateur. Ainsi, Hermann Munster est le monstre de Frankenstein en personne, le comte Orlok de Nosferatu traite ses rats pestiférés comme d'adorables petits animaux de compagnie et le loup-garou est empêtré dans un malentendu mafieux. Si l'humour ne vole jamais très haut, les décors et la direction artistiques respirent l'authenticité malgré un budget que l'on devine extrêmement restreint. Si le surjeu est de rigueur au sein de la distribution, il perd à plusieurs reprises le spectateur non-averti n'ayant pas ou peu connaissance de l'univers de la sitcom, celle-ci reposant avant tout sur un humour volontairement absurde et des petites morales de voisinage dont le film de Zombie est malheureusement dépourvu. Le sel de The Munsters reposant avant tout sur des quiproquos en pagaille impliquant la famille de monstres face à la tranquillité de la paisible banlieue américaine et sa cohorte de préjugés, le choix de la préquelle, où seuls les monstres ont droit de cité, n'offre malheureusement que peu d'occasions d'être vraiment piquant dans son propos. Un fait d'autant plus regrettable que Rob Zombie maîtrise parfaitement l'art de passer la société au vitriol grâce à ses portraits de familles originales et à la marge (les fameux Firefly de La maison des 1000 morts, le clan Myers de ses Halloween.) Les Munsters demeurent néanmoins très attachants, solidement interprétés qu'ils sont par un trio de comédiens impliqués et somptueusement maquillés par Wayne Toth au sein d'un scénario malheureusement dépourvu de substance. Cette innocente bien qu'inaboutie petite comédie macabre se regarde sans trop de déplaisir, mais demeurera anecdotique au sein de la filmographie si particulière de son auteur.
Arnold PETIT