Profitez de l'invitation à la soirée Alien
Premier palier atteint pour la campagne participative
VOUS ALLEZ ENFIN VOUS DECIDER A SOUSCRIRE ?
PAR ICI LE TRESOR:
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Alien, c’est ce soir !
À l’occasion du lancement du livre « Alien, la Xénographie » ; de Nicolas Martin et Simon Riaux aux éditions ActuSF, le cinéma L’Arlequin à Paris organise, ce samedi, une projection du film culte Alien, le huitième passager pour une séance spéciale animée par les auteurs. Programme :
18h30 : Ouverture du bar, dédicace du livre par les auteurs et Zariel, illustrateur
19h : Présentation du livre et du film, quizz avec le public
19h30 : Projection d'Alien, le 8e passager (1h56) + Q & R en salle
22h : Dédicaces, visite de l'exposition des illustrations de Zariel
Réservation obligatoire : https://bit.ly/3NSekIu
Quant au livre, que nous vous présenterons bientôt, il réunit les textes de Serge Lehman, Laurent Aknin, Gilles Penson, François Angelier, Jeanne-A Debats, Ariel Kyrou, Catherine Dufour et bien d’autres connaisseurs, sur 472 pages illustrés par Zariel.
LA BD FAIT SON SALON
La 12e édition du SoBD, la salon de la bande dessinée de Paris se tiendra les vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 décembre au Halle des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille du Temple. On pourra y rencontrer 150 artistes et auteurs, avec en invités d’honneur Loo Hui Phang et Pierre Fresnau-Deruelle. Au programme, entre autres, la BD en République tchèque avec une exposition des œuvres de Pavel Čech, Kateřina Čupová, Lucie Lomova, Vojtěch Mašek et František Skála, qui seront présents, des rencontres et signature, des conférence, projections, ateliers d’initiations au dessin et à la gravure, une Master Class animée par Loo Hui Phang. Enfin, le 10e prix SoBD récompensant le meilleur album paru depuis le salon précédent sera remis le 5 décembre. Rappelons que le prix 2021 avait été remis à Françosi Deneyer, auteur de
«Joseph Gillain, une vie de Boème».
Contact : organisateurs@sobd.fr - tel : 01 71 10 86 60
BD TOUJOURS : UNE GRANDE PERTE
Kevin O’Neil est décédé le 3 novembre dernier à l’âge de 69 ans. Principalement connu pour avoir co-créé Ro-Buster et Nemesis the Warlock avec Pat Mills, et surtout La Ligue des Gentlemen extraordinaires scénari-é par Alan Moore, il faisait partie de la génération 2000 AD, fameux magazine britannique, qui a chamboulé la bande dessinée anglaise puis américaine. Ayant débuté chez International Publishing Company, sa première histoire fut un épisode de Judge Dredd, dans Judge Dredd Summer Special en 1977. O’Neill se lança ensuite dans une carrière en free lance, avec Omega Man (Alan Moore) et une histoire de Green Lantern pour le Green Lantern Corps Annual de 1986. Il retrouve Pat Mills pour la création de Marshall Law pour Epic Comics, histoire satirique de super-héros. Puis, en 1999, c’est le lancement de La Ligue des Gentlemen Extraordinaire qui assoie sa notoriété grâce à son style classique mais clair et évocateur, particulièrement adapté à la SF du proche futur. Il retrouve Moore pour Cinema Purgatorio, puis travaille avec Garth Ennis sur Bonjo from Beyond the Star, son dernier travail pour 2000 AD. On regrettera la présence sans concession d’un artiste qui eut souvent affaire avec la censure, comme avec sa bande érotique Bitchcraft, qu’il fit pour Penthouse.
PARIS MANGA, C’EST PARTI !
Pour sa 32e édition, le festival Paris Manga & sci-fi s'installe pour la première fois à Paris Nord Villepinte (hall 5) , les 3 et 4 décembre. Deux fois par an, le festival fait rimer pop culture avec succès et invite pas moins de 100 artistes de tous horizons, notamment des acteurs de séries et de films culte des années 1980 à nos jours qui viennent rencontrer leurs fans français. Parmi les invités : Richard Dean Anderson (Stargate, MacGiver),Amanda Tapping (Stargaten Sanctuary, Supernatural), Robert Lord Taylor (Gotham), Dan Fogler (Les Animaux fantastique, The Walking Dead), Mark Williams (Harry Potter, Doctor Who) et bien d’autres. Des quiz manga et sci-fi, un karaoké géant, un espace culture japonaise sont aussi au programme de ce très riche week-end
Contact presse : Wizard Communication
Sarah Marcadé : sarah.marcade@gmail.com / 06 62 72 26 84
& Marion Cochet-Grasset : marioncogr@gmail.com / 06 51 18 28 33
NEW YORK 1997, UN CHEF-D’ŒUVRE EN PHOTOS
Quel que soit son âge, tout fantasticophile a dans les yeux quelques images au moins de New York 1997, ce thriller urbain du proche futur (pour l’époque) signé John Carpenter. 40 ans plus tard, voilà qu’est publié un magnifique album grand format (32 x 25), New York 1997, L’Artbook officiel du film, signé John Walsh. Épais de 160 pages, l’ouvrage est riche de très nombreuses photos noir et blanc ou couleur de préparation et de tournage avec maintes anecdotes, dont de nombreuses pleines pages concernant en particulier les acteurs dont nous est restituée la bio-filmographie, Kurt Russel bien sûr, mais aussi Lee van Cleef, Ernest Borgnine, Doonald Pleasance et bien d’autres. La musique, l’élaboration des Matte Painting, les affiches pour la distribution mondiale du film sont également au programme, et l’on a droit aussi, cerise sur ce magnifique gâteau, à de nombreuses photos de plateau du tout jeune Carpenter, accompagnée de sa productrice Debra Hill et de son épouse et actrice principale Adrienne Barbeau. Un cadeau à faire… ou à recevoir ! (Ynnis).
LE ROMAN DE LA SEMAINE
Un récit qui commence par la phrase «Yorick se réveille mort, ce qui n’a jamais rien de confortable» ne peut qu’attirer l’attention et nous forcer à vite en tourner les pages. Où et quand se trouve-t-on ? Dans un futur moyennement lointain où tous et tout son connectés, où les I A sont partout et règnent sur tout, même les vitres étant intelligentes tandis que les bars parlent d’une voix rauque et qu’on ne peut faire un pas sans tomber sur un robot : « D’un pas étouffé, un droïde sort de l’ombre, quadrupède, de la taille d’un chat : un châssis avec un holoprojeteur en en guise de tête et un unique manipulateur au bout d’un tige fixée sur son épine dorsale ». Nous sommes donc à bord «d’un énorme vaisseau bocal brun rouille, grêlé et balafré par son voyage (et qui) dégringole du ciel sombre et hurlant d’Ymir ». C’est dans ce vaisseau que se réveille Yorick, qui va rapidement se rendre compte que « sa prothèse mandibulaire brille par absence », ce qui l’obligera à parler par l’entremise d’un artefact approprié. Que lui est-il arrivé ? Sa mâchoire a été arraché par un grendel, ce monstre qui remonte à la légende nordique de «Beowulf» mais dont les descendants hantent aussi Ymir, et que Yorick doit à nouveau combattre. Pour en savoir plus, prière de se reporter à ce roman dont le titre est tout simplement Ymir, signé Rich Larson, jeune auteur de 30 ans né au Niger et dont l’œuvre est déjà riche de 200 nouvelles, le présent roman étant second publié en France. Et où, si l’intrigue est relativement classique, se remarque un langage brut de décoffrage, qui ne cherche pas à faire du style mais dont chaque mot est porteur d’une information, le plus souvent insolite qui approche ce hard science du pur surréalisme. Étonnant (Le Bélial’).
LA BD DE LA SEMAINE
Un petit coquillage à face lunaire émerge de l’océan tandis qu’un commentaire égrène cette comptine : «Je chante l’histoire d’un homme sans histoire… porté par la mer une nuit de tempère… quelle est ton nom ?» Cet homme sans nom, «un étranger qui cherche du sens à où il n’y en n’a pas», aborde un port où tous les habitants portent en guise de chapeau un gros coquillage, mais où l’on trouver aussi des Abyssaux, qui ont la malchance d’avoir des tentacules à la place de bras. Tel est l’ouverture d’un très bel album de 100 planches, signé Emiliano Tanzillo, adaptant un livre de Barbara Baraldi, où l’on va arpenter une très curieuse contrée, l’île de Carambolla, où la tyrannie du roi Lythman menace l’harmonie avec la nature. Heureusement, vont se dresser les milices de la Désobéissances possédant dans ces rang une brune dynamique qui ne tardera pas à enrôler l’homme sans nom qui en trouvera un : Marek. Entre la fantasy et le conte de fée un peu cruel, l’album, très délicatement dessiné et coloré en camaïeu brun à peine rehaussé de ci de là de rouge-rosé, rappelle par sa poésie aussi bien Fred que Forest, deux références qui réveilleront bien des nostalgies et dont il n’est aucunement indigne. Carambolla (volume 1 : Sang noir) est un enchantement aussi bien pour la vue que pour l’esprit (Soleil).
FICTION, REBORN
Tout lecteur, toute lectrice, même trop jeune pour avoir connu la revue Fiction (1954 – 1989) en au moins entendu parler… Sa résurrection, tardive et le plus souvent éphémère, a tenté plusieurs éditeurs. Cela semble bien parti si l’on en croit cette annonce, encore sibylline, qui promet. Comme il est d’usage, nous disons : à suivre…
Fiction, l’imaginaire radical
prozine périodique et indépendant
https://www.fictionimaginaireradical.moltinus.fr/
Souscription au numéro ou à l’année 2021 :
https://www.moutons-electriques.fr/editeur/fiction-radical
JEAN-PIERRE ANDREVON