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BOX-OFFICE
Le triomphe au Box-Office de The Batman
The Batman a remporté pour son un week-end d'ouverture 128 millions de dollars aux USA et 120 millions de dollars supplémentaires à l'international. Cela qui en fait le meilleur week-end d'ouverture de 2022, et le deuxième film de l'ère pandémique à franchir la barre des 100 millions de dollars en un seul week-end (l'autre étant Spider-Man: No Way Home). Ce blockbuster au budget de 200 millions de dollars a eu des critiques positives et un très bon accueil du public brut malgré son sujet sombre et les séances limitées à cause de sa durée de trois heures. The Batman est le premier titre de la Warner depuis plus d'un an à sortir exclusivement dans les salles, le film devant être diffusé sur HBO Max vers la mi/fin avril.
SÉRIES TV
Le spin-off télévisé de The Batman nous emmènera à Arkham.
La série aura un ton horrifique et nous apprendrons les secrets de l'hôpital psychiatrique de Gotham City.
Le succès de The Batman est une bonne nouvelle pour Warner Bros et DC, qui ont conçu tout un univers télévisuel autour du film réalisé par Matt Reeves et interprété par Robert Pattinson. Deux séries dérivées sont en cours : l'une se concentrera sur le personnage de The Penguin et l'autre sur le service de police de Gotham City avec le commissaire Gordon à la barre.
Apparemment, ce dernier a pris un virage à cent quatre-vingts degrés par rapport à l'idée qu'il avait initialement en tête et se concentrera désormais sur l’hôpital psychiatrique d’Arkham, lui donnant une touche de terreur, selon Reeves lui-même.
"L'histoire a évolué et maintenant elle se concentrera davantage sur ce qui se passerait exactement à Arkham. Ce sera une sorte de série d'horreur ou de maison hantée sur ce qu'est Arkham". Le réalisateur a ajouté que "je veux vraiment qu'Arkham existe en tant que personnage, de sorte que vous entrez dans ce cadre et que vous rencontrez ces personnages d'une manière qui semble vraiment nouvelle. Et donc dans notre travail sur la série, cette histoire a commencé à évoluer et nous avons pensé que l'histoire devrait se concentrer sur cela. Et c'est là que ça s'est passé ".
Bien que dans les films sortis à ce jour, l'histoire d'Arkham n'ait jamais été approfondie, le fait est que cet hôpital psychiatrique qui abrite les méchants de Gotham City, a eu une grande importance dans la bande dessinée et même dans le monde des jeux vidéo.
Amazon Prime Video est en négociations pour une série télévisée en prises de vues réelles basée sur «God of War» de Sony PlayStation.
Le projet vient du co-scénariste de Children of Men et des créateurs/producteurs exécutifs de The Expanse, Mark Fergus et Hawk Ostby, ainsi que du producteur exécutif/showrunner de «La Roue du Temps», Rafe Judkins. Sony Pictures Television et PlayStation Productions financent le projet. La franchise "God of War" existe depuis l'ère PlayStation 2 avec un premier titre en 2005 ayant remporté de nombreux prix du « jeu de l'année ». Deux suites directes en 2007 et 2010 sont parues avec des critiques élogieuses.
Les jeux suit Kratos, un guerrier spartiate amené à tuer sa famille par son ancien maître - le dieu grec de la guerre Ares. Ainsi commence une série d'événements qui mènent Kratos sur le chemin de la vengeance - massacrant finalement tout le panthéon des dieux olympiens.
En 2018, Santa Monica Studios a sorti "God of War" - un renouveau tonalement très différent et plus sombre qui se déroule des années plus tard dans lequel un Kratos maintenant plus âgé est un père célibataire élevant son fils Atreus dans les terres glacées du nord.
Ce jeu, qui est lié à la mythologie nordique, a remporté encore plus de prix du « jeu de l'année » à l'époque et a connu une renaissance mineure en janvier alors qu'un port PC du jeu a été publié avec une réponse enthousiaste. Une suite intitulée "God of War: Ragnorok" sortira sur PS4 et PS5 plus tard cette année.
NEWS
La suite de Je suis une légende en gestation
15 ans après le réussi Je suis une légende de Francis Lawrence, un second volet est à nouveau annoncé par la Warner. Dernièrement, il était question d’un reboot, mais il semble que le studio ait abandonné l'idée et soit revenu au développement d'une suite. Le projet est officiellement de retour en développement, avec le comeback de Will Smith, rejoint par Michael B. Jordan, le scénario étant en cours d'écriture par Akiva Goldsman. Lorsque le projet fut initialement annoncé en 2008, on avait alors évoqué une préquelle,
Le retour d’Alien
Un nouvel épisode de la saga Alien est en préparation à la Fox. Ce long-métrage, indépendant de tous les précédents, sera produit par Ridley Scott via sa firme Scott Free et réalisé par Fede Alvarez (Don’t Breathe, Evil Dead). Cet Alien est destiné à être réalisé pour Hulu dans le cadre des ambitions de la Fox de faire plus de 10 films par an pour le service de streaming appartenant à Disney. Le studio a déclaré à ce sujet que l’œuvre serait plus proche de ses racines, les cinéastes ayant cette fois davantage de liberté, n’étant pas obligés d’éluder certains aspects pour satisfaire à des considérations «grand public» liées à une sortie cinéma.
FILMS EN VOD
FRESH ***
USA. 2022. Réal.: Mimi Cave. (Disney+)
Alors qu’elle peine à rencontrer des garçons intéressants à l’aide des applis spécialisées, Noa fait la connaissance par hasard d’un homme charmant, Steve, dans les allées d’une épicerie en pleine nuit. Elle accepte rapidement de le suivre pour un week-end à la campagne, mais se retrouve séquestrée dans une grande demeure isolée, face à l’épouvantable réalité : il vend de la viande femme !
Le premier long-métrage de Mimi Cave est fortement inconfortable, ce n’est rien de le dire, puisqu’il combine trois cauchemars en un seul : la séquestration, la mutilation et la dévoration. Car le "boucher" tient à garder son cheptel en bonne santé pour conserver la qualité de ses produits. Noa vit donc avec un "hachoir" de Damoclès au-dessus de la tête, suivant l’évolution du calvaire de ses codétenues dont elle n’a conscience qu’à travers les quelques conversations qu’elles peuvent avoir via les conduits d’aération. La métaphore du mâle prédateur, de la domination immorale des ultra-riches sur la population mondiale et leur quête d’inaccessible est au cœur du récit, tentant, un peu à la manière de Julia Ducournau, de dépasser le simple cadre du genre pour aborder des problèmes sociaux plus profonds. Malheureusement, le scénario de Lauryn Kahn (la comédie romantique Ibiza sur Netflix) ne tient pas toutes ses promesses et a bien du mal à s’éloigner des clichés du film d’enlèvement mâtiné de torture-porn. Le tout évoque plutôt une œuvre de Jordan Peele où l’on aurait substitué la critique sociale par une évocation de la dérive des applis de rencontre. On est donc un peu désappointé devant ce long-métrage qui, étonnamment, manque de mordant, et ne tient finalement que grâce à ses excellents acteurs (Sebastian "Le Soldat de l’hiver" Stan étant très convaincant), sa réalisation très soignée et élégante, et son sens du suspense. Dommage, un tel sujet pouvait donner naissance à un efficace discours féministe toujours nécessaire, voire anticapitaliste cinglant, dans la lignée d’American Nightmare. Il faudra se contenter d’un thriller cannibale bien fait, très inattendu sur Disney+.
GET THE HELL OUT **
(Tao chu li fa yuan) Taïwan. 2020. Réal.: I.-Fan Wang. (Shadowz)
Une jeune députée naïve fraichement élue pour empêcher le développement d’une usine dont les produits sont dangereux pour la santé se retrouve enfermée avec ses pairs au sein de l’assemblée taïwanaise alors que ses craintes s’avèrent fondées : un nouveau virus rabique transforme les malades en zombies cannibales enragés qui sèment la mort autour d’eux. Mais survivre dans un lieu clos où la justice n’a pas sa place et où la folie des grandeurs des autres fait rage n’a rien d’évident !
Venue tout droit de Taïwan, cette production indépendante prend le chemin de la comédie d’horreur sur fond de pandémie zombie sans jamais parvenir à proposer quelque chose de réellement neuf. Certes, la charge contre les politiciens corrompus et égoïstes est là, mais tellement exagérée qu’elle en perd tout pouvoir satirique pour tomber dans la bouffonnerie grotesque. Comme les acteurs, bien que motivés, sont tous plus cabotins les uns que les autres, il est bien difficile de s’attacher à leur personnage et à s’inquiéter du sort qui leur sera finalement réservé. Get the Hell Out tombe dans le piège de ce genre, qui consiste à oublier le suspense et l’horreur et à confondre Grand-Guignol et burlesque maladroit.
Yann LEBECQUE