NOUVEAU PALIER FRANCHI CE WEEKEND ?
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LES TROIS MOUSQUETAIRES À LA FONDATION JÉRÔME SEYDOUX
En marge de la sortie du film événement de Martin Bourboulon, Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, le 5 avril 2023, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé (73 avenue des Gobelins, 75013 Paris) ravive l’œuvre entière d’Alexandre Dumas, père et fils. De son sous-sol à son hall d’accueil, puis de son rez-de-chaussée jusqu’à son premier étage, la Fondation organise tout son espace autour d’Alexandre Dumas. Sur trois étages, l’exposition Dumas à l’écran, de l’aventure à la démesure expose plus de 200 documents, près de 100 extraits de films, des costumes, des accessoires, des photographies et des documents graphiques mettant ainsi en lumière l’écriture si cinématographique de leurs romans. Dans cet espace qui leur est consacré, sont présentés les costumes dessinés par Thierry Delettre pour le film de Martin Bourboulon. Autour d’eux, des affiches de films tapissent les murs. L’exposition a réuni les plus belles, entre 1921 et 2023. Pour accompagner l’exposition, la Fondation propose aussi de découvrir l’œuvre des Dumas, père et fils, sur grand écran. La rétrospective, qui se tiendra du 22 mars au 25 avril, comprendra dans un premier temps un cycle de films muets en ciné-concert dédié aux auteurs des Trois mousquetaires, du Comte de Monte-Cristo et de La Dame aux Camélias. Les spectateurs pourront ainsi découvrir l’adaptation de leurs plus grands succès par les cinéastes Albert Capellani, Richard Oswald, Ugo Falena, Alexandre Volkoff, Edwin S. Porter ou Allan Dwan. Tous les films muets seront accompagnés par des pianistes issus de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris).
Détails du programme : www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com
LA CARTE ET LE TERRIROIRE
Nell Young, apprentie cartographe, a perdu sa mère dans un incendie alors qu’elle était toute petite. Son père, le professeur Daniel Young, directeur du service de cartographie à la New York Public Library l’a exclue de son service et de toute relation entre eux suite à un incident professionnel a priori sans gravité que Nell appelle « l’affaire du Carton à jeter ». Et voilà qu’un matin, la jeune fille apprend la mort de son père, un décès en apparence naturel, alors qu’il travaillait dans son bureau à un projet demeuré secret. Ainsi commence Les Cartographes quand, quelques jours plus tard, la NYPL est victime d’un cambriolage nocturne où le coupable, invisible sur les caméras de surveillance, n’a rien emporté, alors que les lieux contenaient des cartes géographiques très anciennes et de grande valeur pouvant valoir plusieurs millions de dollars. Que cherchait-il ? Nell commence à entrevoir une piste en découvrant dans un tiroir du bureau paternel une chemise lui étant manifestement destinée, et contenant une carte qu’elle étudie avec soin, au départ sans comprendre car il ne s’agit qu’une banale carte routière de l’État de New York datant de 1930, du genre de celle qu’on trouvait dans les stations service, et donc sans la moindre valeur. Est-ce elle que le visiteur nocturne cherchait ? Le mystère s’épaissit alors que Nell découvre que cette carte semble être la seule existante, toutes autres ayant été détruites. Et il s’épaissit plus encore quand elle se rend compte que la carte comporte une localisation qui n’existe pas : un village du nom de Roscoe. Ce qui a priori peut s’expliquer par le fait qu’il ait pu s’agir d’une erreur volontaire, un piège destiné à confondre les auteurs d’une reproduction clandestine qui auraient copié la carte sans se rendre compte qu’elle était inexacte. Mais si ce piège cachait un autre piège ? Bien malgré elle, et confrontée aux sept membres d’un petite confrérie d’hommes et de femmes ayant connu de très près son père et sa mère et réunis sous l’appellation des « Cartographes », Nell va plonger l’incroyable. On se souvient de l’expression « la carte n’est pas le territoire » que l’on doit au sémanticien Alfred Korzybski et que van Vogt a popularisé dans son roman « Le monde du non-A » ? L’ouvrage de Peng Shepherd, autrice américaine très douée à qui l’on doit le déjà excellent « Le Livre de M », prouve ici, en maintenant un suspense plein de chausse-trapes, que l’inverse peut aussi être vrai, et qu’une carte peut susciter son propre territoire, caché. Sans doute pourrait-on trouver ces 470 pages parfois un peu étirées mais, situé quelque part entre Dick et Borgès, voilà un récit qui, par sa densité et son originalité manifeste, nous empoigne jusqu’à sa dernière ligne (Albin Michel - Imaginaire”).
LA FANTASY GRANDEUR NATURE
Deux albums d’un coup, tel est le cadeau de la semaine pour les amateurs de fantasy, et on sait que vous êtes beaucoup. Guerres d’Aran (scénario Jean-Luc Istin, dessins de Brice Cossu avec les couleurs de J. Nanjan) et Terres d’Ogon (sc. N. Jarry, dessins A. Sierra, couleurs Nanajan) se déroule sur le monde d’Aquilon, dont les albums nous présentent la carte morcelée pour qu’on n’y soit pas perdu. Il y est question d’une guerre déclarée contre les anciennes races, dont font partie les redoutables Orcs. Itomë, jeune fille de l’espèce des Blancs-Visages, dans l’espoir de retrouver son frère disparu, va se lancer sur ses traces, à travers les continents et mille périls…Inutile d’en dire plus car ce qu’on cherche dans la fantasy, ce sont plutôt les images grandioses plutôt qu’une histoire ayant tendance à se répéter. Ici, avec des combats homériques, l’influence du Seigneur des anneaux selon Peter Jackson se fait sentir à travers des planches d’une belle virtuosité quel que soit le dessinateur aux manettes, avec de multiples combattants avides de se trancher mutuellement la tête (dont de magnifiques centaures à corps de girafe), le summum étant atteint avec l’assaut des monstres conte la cité du Venkor. On se croirait vraiment au cinéma, et ce n’est pas fini puisque quatre autres volumes nous attendent… (Soleil).
EXPOSITON « AU-DELA » À LAFAYETTE ANTICIPATIONS
L’expo, qui se présente comme «une invitation à l’élévation vers un «Au-delà» mystique, des sphères éthérées et insituables où l’âme des vivants, quelle que soit leur espèce, se connecterait à l’esprit des morts, à la terre, au ciel, au feu » met en scène, dans la pénombre dramatique d’une messe noire, des œuvres qui datent de toutes les époques. Comme ce fac-similé d’un manuscrit enluminé, celui où Hildegard von Bingen, écrivaine inspirée, compositrice et guérisseuse mystique inscrivit ses visions et la trajectoire de l’âme vers les sphères éthérées de l’immortalité. En face de cet imposant grimoire, une grande gouache du Cubain Wifredo Lam entremêle la silhouette tentaculaire d’une femme et une végétation luxuriante, dans une espèce de danse heurtée par le style cubiste, virant surréaliste, qui se tient, en équilibre, entre l’onirisme vaudou (dont la grand-mère de l’artiste était une prêtresse) et le militantisme ouvrier, à quoi s’ajoutent les troncs calcinés, coiffés de cristaux de quartz de Bianca Bondi tandis que Tobias Spichtig installe une sculpture à la verticalité contrariée par son corps déliquescent fait de lambeaux de tissu.
«Au-delà. Rituels pour un nouveau monde», à Lafayette Anticipations à Paris, 9 rue du Plâtre, 75004 Paris jusqu’au 7 mai.
RIONS AVEC LES DÉBUTS DE L’HUMANITÉ
C’est sous le titre recentré L’Humanité (…etc) qu’un joyeux farceur du nom de Moynot, nous livre en 56 pages quelques extraits et saynettes d’un passé relativement lointain puisqu’il se déroule au temps d’Adam et Ève, qui ont déjà deux enfants, Abel et Caïn (l’un, végétarien, tuera l’autre, carnivore, donc peu écologiste). Notre pauvre Adam ne cesse d’être malmené par sa mère puisque, à supposer que son père soit Dieu Le Père, il a tout de même une mère : « Va me cueillir des cailloux pour faire de la purée de lézard ! – J’aime pô ça, moi, la purée de lézard… – Ouais, ben invente l’arc et les flèches et on en reparlera. » Car Adam ne fait qu’inventer des trucs, comme le cache-sexe ou la Cité du futur, et même Dieu Son Père, ce qui a lieu le 7 mai – 53712. Et s’il se prétend le Premier homme, que va-t-il dire à cet Africain venu lui disputer cette antériorité ? Bref, et sans en dire plus, on s’amuse bien avec ce produit typique de l’écurie du Fluide Glacial.
PARIS MANGA & SCI-FI SHOW CE WEEK-END
C’est sur la scène du Paris Manga Sci-Fi Show, ce samedi 1er avril à partir de 15h45, que les Beam Beam Awards présenteront le meilleur des sorties 2022 dans différents secteurs de la pop culture (cinéma, jeux vidéo, manga, anime, musique…). Les récompenses sont le fruit du vote des utilisateurs de l’application Beam Beam. Ces derniers sont invités à choisir parmi diverses catégories afin d’élire ceux qu’ils pensent être les meilleurs.
Beam Beam organise également deux conférences : “Final Fantasy A Vision from the Past to the Future”, qui aborderont, outre la licence phare Final Fantasy, l'utilisation des nouvelles technologies telles que les IA, le Métaverse ou le Machine Learning, en recevant trois visionnaires du monde du jeu vidéo qui ont tous participé au développement de cette saga : Julien Merceron, actuel Worldwide Chief Technology Officer chez Bandai Namco, Wan Hazmer, aujourd'hui Game Director chez Metronomik, (Lead Game Designer sur FINAL FANTASY XV et Daim Dziauddin (Creative Director chez Metronomik), Animateur sur FINAL FANTASY XIV Stormblood.
Le 1er et 2 avril 2023 à Villepinte au Parc des Expositions – Paris Nord Villepinte,
93420 Villepinte
contacts : contact@parismanga.fr
JEAN-PIERRE ANDREVON