"L'exorciste du Vatican" a plus d'un tour dans sa soutane.
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VIDEODROME
« The Texas Chainsaw Massacre » : le jeu vidéo sera disponible le jour 1 sur Xbox Game Pass
Comme nous vous en parlions déjà ces derniers mois, en août prochain, le jeu vidéo officiel de « Massacre à la tronçonneuse » sera mis en vente, qui suivra les traces d'autres titres à succès tels que "Friday the 13th".
Aujourd'hui également, on sait que le jeu sera disponible dès le premier jour dans le cadre de l'abonnement Xbox Pass, de sorte que ceux d'entre vous qui sont inscrits à ce service n'auront pas à l'acheter pour en profiter.
L'action se déroule avant le film original et raconte comment une jeune femme, María Flores, disparaît dans des circonstances étranges dans une ville du Texas loin de toute civilisation. Lorsque le shérif semble ne rien faire pour la retrouver, sa sœur cadette Ana et un groupe d'amis du collège décident de suivre sa piste... Cela fera d'eux les nouvelles victimes de Leatherface (et de la famille).
Xbox Series X | S, Xbox One, Playstation 5, Playstation 4 et PC (Steam) seront les plateformes sur lesquelles le jeu sera disponible.
NEWS
Coproduit par je Japon, la Hongrie et les USA, l’adaptation en prises de vues réelles des Chevaliers du Zodiaque sortira le 24 mai en France.
Basé sur l'anime à succès, Les Chevaliers du Zodiaque porte pour la première fois la saga sur grand écran en prises de vues réelles. Seiya (Mackenyu), un adolescent têtu de la rue, passe son temps à se battre pour de l'argent tout en recherchant sa sœur kidnappée.
Lorsque des pouvoirs mystiques inconnus lui sont révélés dans l'un de leurs combats, Seiya se retrouve entraîné dans un monde de saints en guerre, d'anciennes formations magiques et d'une déesse réincarnée qui a besoin de sa protection. Pour survivre, il devra accepter son sort et tout sacrifier afin de prendre sa place parmi les Chevaliers du Zodiaque.
Le film met en vedette Mackenyu (Pacific Rim : Uprising), Famke Janssen (la saga X-Men), Madison Iseman (Jumanji : Welcome to the Jungle, Jumanji : The Next Level), Diego Tinoco (On my Block), Mark Dacascos (John Wick Chapitre 3 : Parabellum), Nick Stahl (Sin City : Sin City) et Sean Bean (la trilogie Le Seigneur des Anneaux).
"Godzilla vs Kong 2" a déjà une première bande-annonce
Le nouvel opus du Monsterverse of Legendary Picturesi arrivera dans les salles l'année prochaine. Le premier Godzilla vs Kong avait réussi à remporter plus de 470 millions de dollars dans le monde, donnant aux salles de cinéma un répit après une année terrible en raison de la pandémie.
Legendary Pictures a déjà sa suite en cours qui s'intitulera GODZILLA X KONG dont nous vous proposons de découvrir la première bande-annonce.
Adam Wingard et Simon Barrett, le tandem derrière « Godzilla vs Kong » , s’est reconstitué en tant que réalisateur et scénariste du film qui mettra en vedette Rebecca Hall, Brian Tyree Henry, Kaylee Hottle, Dan Stevens, Fala Chen et Rachel House.
Pour le moment, la seule chose que nous savons sur « Godzilla x Kong », c'est qu'il nous ramènera à la fois à The Hollow Earth et à Skull Island et que sa première est prévue dans les salles le 15 mars 2024.
À SORTIR EN SALLES
L’EXORCISTE DU VATICAN ****
U.S.A. 2023. Réal.: Julius Avery
SORTIE : 10 MAI 2023
À l’aube de la soixantaine, et après plus de trente ans de carrière, Russell Crowe est pour la première fois la tête d’affiche d’un film d’horreur. Si la véracité de cette information sonnait étrangement faux, initialement, elle est devenue une évidence une fois le défilement du générique terminé. L’idée qui s’impose alors est qu’il devait en être ainsi : les premiers pas de Crowe dans l’horreur devaient épouser ceux, bien réels, laissés par le Père Gabriele Amorth, exorciste en chef du Vatican ayant officié sur des milliers de cas à partir de 1986 et jusqu’à sa mort en 2016. Car s’il s’agit bien sûr ici de possession démoniaque, de lutte religieuse contre le Mal, de malédiction éternelle et d’exorcisme, il est avant tout question d’un homme et a fortiori de l’acteur qui lui prête ses traits. Nous n’avons probablement pas vu meilleur choix de casting dans le registre de l’épouvante hollywoodienne depuis ceux de Patrick Wilson et Vera Farmiga en Ed et Lorraine Warren dans le premier Conjuring il y a douze ans. Russell Crowe porte L’Exorciste du Vatican comme ces derniers ont porté la saga produite par James Wan, et on ne peut que lui souhaiter un succès (et des suites) semblable. Réalisé par Julius Avery, à qui l’on doit l’excellent Overlord (2018), le long-métrage brosse donc le portrait, en 1986, du Père Gabriele Amorth alors qu’il enquête en Espagne sur l’un des premiers cas de possession de sa longue carrière, tout en faisant face à une hiérarchie qui conteste ses décisions et son utilité au sein de l’Eglise. Dans la continuité de son travail sur Overlord, où il avait décliné et fait se rencontrer successivement les motifs du film de guerre, d’horreur et de zombie, Julius Avery repense cette fois le film de possession et la figure de l’exorciste dans un geste lorgnant du côté du blockbuster d’horreur, original, très bien réalisé, et étonnamment drôle. C’est sur ce point notamment qu’intervient l’immense Russell Crowe, dont la composition est la grande réussite du métrage : voici une sorte de chasseur de démon ne répondant qu’au Pape (son «patron»), ivrogne, aussi bourru que charmeur, désabusé que Rock’n’roll, portant au nez les mêmes lunettes de soleil que Tony Stark, et se déplaçant sur un petit scooter aux commandes duquel il n’a, dans sa longue redingote noire, rien a envier à Batman et sa Batmobile. D’une prestance physique phénoménale (à l’image de celle qu’il déployait dans le Noé de Darren Aronofsky, où il campait déjà un soldat de Dieu), Crowe ajoute à la mise en scène d’Avery une vitalité et une générosité sidérantes. Jamais frustrant, toujours divertissant, L’Exorciste du Vatican monte en puissance, autant narrativement qu’esthétiquement, à mesure qu’avance son intrigue, démarrant comme les titres les plus classiques du genre (une famille vient de déménager dans une vieille abbaye pour la «retaper» et ensuite la vendre quand un esprit malin s’empare du jeune fils) pour muter peu à peu, jusqu’au climax, en une série B réjouissante ayant goût à l’excès mais jamais à l’excessif. Son imagerie gothique et baroque finit ainsi par trouver une forme d’apothéose en s’inscrivant quelque part entre le Conjuring : The Devil Made me Do it de Michael Chaves et les meilleures cinématiques de la saga de jeux-vidéo Diablo. Assurément, donc, un incontournable de l’année en matière de cinéma fantastique.
Jérémie ORO
FILMS EN VOD
PHENOMENA ***
(Fenómenas). Espagne. 2023. Réal. : Carlos Therón.. (Netflix)
En Espagne, dans les années 90, le groupe Hepta, composé d’un prêtre, le Père Girón, et de trois femmes matures, Sagrario, Paz et Gloria, enquête sur les phénomènes paranormaux qui touchent le pays. Un jour, ils sont amenés à intervenir dans une boutique d’antiquités considérée comme hantée. Mais ce qui semblait être une mission comme les autres va vite se transformer en cauchemar quand le Père Girón disparaît dans d’étranges circonstances…
Voilà une nouvelle preuve de la vitalité du cinéma Fantastique ibérique. Réalisé par Carlos Therón, Phenomena est, en effet, une réjouissante comédie horrifique qui marie avec brio humour et frissons. S’inspirant du Grupo Hepta, un groupe d’enquêteurs du paranormal ayant réellement existé en Espagne, le film met en scène trois femmes d’âge mur et aux caractères bien trempés embarquées dans une affaire démoniaque. Ce trio féminin, qui fume et jure comme un chiffonnier, est l’un des nombreux atouts de ce divertissement drôle et rythmé qui évoque évidemment S.O.S. Fantômes. Le métrage débute sur le ton de la comédie pour petit à petit gagner en tension et prendre des allures de thriller fantastique. La dernière demi-heure de projection est haletante et réserve bien des surprises, ce qui permet de maintenir l’attention du spectateur constamment en éveil. Cette ultime partie scelle en quelque sorte la rencontre entre Poltergeist et l’univers d’Agatha Christie et s’avère diablement enthousiasmante. La réalisation appliquée de Carlos Therón, à défaut d’être singulière, est efficace tout comme les effets spéciaux qui participent grandement au spectacle. Mais la force du film réside évidemment dans les trois personnages principaux aux caractères à la fois différents et complémentaires et qui dynamisent à eux seuls le récit. Campé par trois comédiennes chevronnées, à savoir Belén Rueda (L’Orphelinat), Gracia Olayo (Balada Triste) et Toni Acosta (la série TV « Un, Dos, Tres »), le trio fonctionne à merveille et fait des étincelles. A l’arrivée, Phenomena s’impose ainsi comme un spectacle fantastique à la fois, drôle, enlevé, plein de suspense et tout à fait recommandable.
Erwan BARGAIN