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NEWS
AUX ORIGINES DU PREDATOR
Une préquelle pour le film culte de John McTiernan.
Âgée de 24 ans, Amber Midthunder ("Roswell, New Mexico") sera la vedette de la préquelle de Predator se déroulant à l’époque des Amérindiens. Dan Trachtenberg, qui planche sur le projet depuis 4 ans, sera en charge de diriger le nouvel opus de la franchise créée par John McTiernan. L’actrice jouera Kee, une jeune femme comanche qui va à l’encontre des normes et des traditions de genre pour devenir une guerrière. Il y a de nombreuses années, avant qu’un Européen n’ait envahi leurs terres, les Comanches avaient une société et des normes de genre bien définies. Kee est très proche de son jeune frère, Taabe, qui est en train de devenir un leader. Aussi capable que n’importe quel jeune homme de la tribu, Kee a toujours été une source d’inspiration pour Taabe. Elle a une perception que les autres n’ont pas et veut faire ses preuves dans le monde masculin comanche. Ainsi, lorsque le danger les menace tous, Kee tente de prouver qu’il est aussi capable que n’importe quel jeune guerrier de mettre fin à ceux qui les mettent en danger…
INDY DANS L’ESPACE
Le cinquième volet de la saga Indiana Jones tournera autour des projets de la NASA.
Alors que le casting d’Indiana Jones 5 prend forme, peu à peu les détails du nouveau volet des aventures mettant en vedette le célèbre archéologue se font connaître. James Mangold (Logan) succède à Steven Spielberg aux commandes de ce volet qui se déroulera dans les années 60 au milieu de la course spatiale entre les États-Unis et l’Union soviétique. Mads Mikkelsen, qui vient de rejoindre l’équipe, sera le principal méchant, jouant un scientifique nazi recruté par la NASA pour aider les Américains à atteindre la Lune. Cependant, son personnage a de sombres intentions. De son côté, Shaunette Renee Wilson incarnerait un agent de la CIA dont la mission est de surveiller le personnage joué par Mikkelsen. On retrouvera également au casting Renne Wilson, Phœbe Waller-Bridge, Thomas Kretschmann, Boyd Holbrook et, bien sûr, Harrison Ford. Le film sortira en salles à travers le monde le 29 juillet de l’année prochaine.
UN JEU DANGEREUX
Une date de sortie pour Escape Room 2.
La suite d’Escape Room a changé de titre, et s’intitule désormais Escape Room :Tournament of Champions. Le film sera diffusé le 16 juillet en salles aux USA (au lieu du 30 décembre 2020 initialement). Le script est à nouveau signé Bragi F. Schut, de même qu’Adam Robinson (Insidious : The Last Key) revient derrière la caméra. Six personnes se retrouvent involontairement enfermées dans une autre série de salles d’évasion, découvrant lentement ce qu’elles ont en commun pour survivre… et s’apercevant qu’elles ont toutes déjà joué au jeu.
LE RETOUR DES CÉNOBITES
C’est Hulu qui diffusera finalement la nouvelle mouture de Hellraiser.
Le remake du classique Hellraiser de 1987 dirigé par David Bruckner (La Proie d’une ombre), initialement prévu pour une sortie salles, sera diffusé directement sur la plateforme Hulu, appartenant conjointement à The Walt Disney Company et 21 st Century Fox, et créée en 2007 par Elizabeth Comstock et Jason Kilar. Le scénariste David S. Goyer a été remplacé par Ben Collins et Luke Piotrowski (le duo responsable de The Night House et A Head Full of Ghosts, en production).
FILMS SORTIS
LE DERNIER VOYAGE *** (sortie le 19 mai)
France. 2020. Réal.: Romain Quirot.
Sur une série de dessins d’enfants issus d’un carnet défraichi, le back-ground de l’histoire nous est d’entrée sommairement raconté : la Lune Rouge est apparue brusquement dans le ciel de la Terre ; on y exploite un matériau rare appelé Lumina, qui remplace tout autre production d’énergie ; mais l’humanité n’est-elle pas trop vorace ? La Lune Rouge dévie de son orbite et va s’écraser sur notre planète dans 68 heures ; seul un spationaute émérite, Paul W.R., fils d’une capitaine d’industrie genre Elon Musk serait capable de percer la barrière d’énergie qui protège l’astre vagabond ; mais il refuse et s’enfuit dans le désert qui couvre désormais la plus grande partie de notre monde épuisé. C’est là qu’on le rejoint, traqué par la police, et ayant embarqué une très jeune fille, Elma, rencontrée dans un bouge…
Cette entrée en matière à la naïveté assumée laissait tout craindre, qui semblerait résumer une nouvelle publiée dans Galaxy dans les années 30 ou 40, où l’on n’était pas très regardant sur la crédibilité des scénarios. De plus, pourquoi Romain Quirot, dont c’est le premier long après Le Derniers voyage de l’énigmatique Paul W. R. en 2015, court-métrage dont le présent film est le développement, et qui déclare avoir voulu créer une SF à la française, lorgne-t-il à ce point sur La Guerre des étoiles, avec ces voitures dégravitées qui survolent les plaines et ces sbires caparaçonnés, à la respiration lourde, qui pourraient être autant de clones de Darth Vador ? Il y aurait de quoi être sceptique, sinon agacé, sauf que, peu à peu, la fascination gagne, qui tient à plusieurs facteurs. D’abord un filmage brut dans la mouvance d’un Olivier Mégaton, aux raccords en dents de scie qui alternent gros plans et longs travellings sur des paysages à la minéralité très esthétiques (le film a été tourné au Maroc), et aussi à des effets visuels qu’on n’aurait pas attendus d’une production nationale, cette tour Eiffel couchée en travers des dunes, ce gigantesque mur séparant la France en deux, ce cadavre d’avion en travers d’une route, et surtout la Lune Rouge, sphère écarlate qui grossit et fait peser aussi bien sur les personnages que sur les spectateurs qui finissent par s’attacher à eux, une menace tangible écrasante laissant loin derrière elle Melancholia et sa planète folle. Un message écologique (à trop exploiter un environnement, il peut vouloir se venger), un sacrifice attendu finissent par sceller la qualité de ce qui aurait tout aussi bien pu tourner à la catastrophe filmique. On peut maintenant attendre avec confiance le prochain métrage d’un réalisateur qui, à défaut de pleinement nous avoir convaincus, a en tout cas soulevé notre curiosité.
FILMS EN VOD
IMPERCEPTIBLE *** (Netflix)
(Sightless) USA. 2020. Réal. et scén.: Cooper Karl.
Après une agression qui l’a laissée aveugle, Ellen, une violoniste, se voit confiée aux bons soins d’un aide à domicile, dans un appartement qu’elle ne connait pas. Si tous les frais sont payés par son frère en voyage d’affaires au Japon, Ellen ne peut s’empêcher d’être inquiète et de penser qu’il se passe des choses étranges dans cet immeuble, à commencer par sa voisine qui semble subir des violences conjugales…
Avec Imperceptible, Cooper Karl réalise son premier long-métrage enadaptant son court, et s’intéresse au calvaire d’une jeune femme privée de la vue, jouant avec elle en même temps qu’avec nos nerfs. Certes, le mystère qui plane ne tarde pas à être percé, même par les moins perspicaces, mais il faut reconnaître qu’il illustre son propos avec de belles idées visuelles. Karl Cooper montre un véritable savoir-faire et une envie qui font plaisir.
Excellente initiative que de pouvoir établir un rendez-vous constant avec les lecteurs, 2 publications par semaine donc, en dehors des réseaux sociaux anxiogènes avec lesquels il est devenu extrêmement compliqué de pouvoir partager toute passion.
S'il s'agit de garder un "lien" fort avec le magazine en dévoilant ici certains sujets/articles - du moins certaines parties - pour donner encore plus envies de s'en repaître une fois le magazine physique dans nos mains, avec la surprise des sujets abordés, alors oui, ça peut faire la différence ! PS : En espérant que le contenu de ces lettres d'infos apparaissent bel et bien dans la version physique du magazine, peut être augmentés... Le numérique, oui bien sûr, mais pas au détriment du magazine en lui-même ! Mais je sais ô combien son fondateur-créateur veille sur son bébé... ^^