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BOX-OFFICE
Black Adam rapporte 140 millions de dollars dans le monde.
Le dernier opus de l'univers cinématographique DC, comme prévu, s’est placé en tête, réalisant 67 millions de dollars aux États-Unis et 73 millions sur le marché international. Soit un total de 140 millions de dollars, un chiffre loin des 134 millions que The Batman a réalisés lors de sa première américaine, qui à la fin de sa carrière commerciale a atteint 770 millions dans le monde. Il faudra voir l'évolution de Black Adam dans les prochaines semaines et comment il continue de se comporter au box-office puisqu'il a coûté 200 millions de dollars, plus tout le montant qui a été dépensé en actions marketing et promotionnelles.
SÉRIE TV
À voir sur Amazon Prime Video : The Peripheral, l'adaptation du roman de William Gibson
La série produite par les créateurs de Westworld est désormais disponible sur la plateforme à raison d’un épisode chaque vendredi (deux sont visibles pour l’instant). Flynne Fisher (Chloë Grace Moretz) vit sur une route secondaire de l'Amérique rurale où il n'y a pas beaucoup d'emplois, à moins de produire de la drogue illégale, ce qu'elle essaie d'éviter. Son frère Burton vit de l'aide financière du ministère des Anciens combattants qu'il reçoit en raison des dommages neurologiques qu'il a subis dans Haptic Recognition, une unité d'élite des Marines. Flynne tire parti de l'argent qu'il gagne en assemblant des produits dans l'atelier d'impression 3D local. Elle obtient également un peu plus en tant qu'éclaireuse de combat dans un jeu en ligne auquel elle joue pour un homme riche, bien qu'elle ait dû abandonner les jeux de tir. Wilf Netherton vit, pour sa part, à Londres, quelque soixante-dix ans plus tard, de l'autre côté de décennies d'une apocalypse qui s'est déroulée au ralenti. À présent, les choses vont plutôt bien, du moins pour les riches, et ce n'est pas comme s'il restait trop de pauvres. Wilf est un publiciste haut de gamme et un guide de célébrités qui se considère comme un inadapté romantique et vit dans une société où entrer en contact avec le passé n'est qu'un passe-temps parmi d'autres. Burton gagne un peu d'argent supplémentaire sur Internet, travaillant secrètement sur le prototype de quelque chose comme un jeu, un monde virtuel qui ressemble à Londres, bien qu'un Londres très étrange. Il convainc Flynne de prendre l'un de ses tours, lui assurant que ce n'est pas un jeu de tir. Cependant, dans le jeu, la fille est témoin d'un crime horrible...
Gary Carr, Jack Reynor, Eli Goree, Charlotte Riley, JJ Feild, et Adelind Horan sont les autres vedettes de cette excellente série créée par Scott B. Smith et qui bénéficie de Vincenzo Natali (Cube), en tant que réalisateur de certains épisodes.
FILMS EN VOD
LE MAUVAIS ESPRIT D’HALLOWEEN ***
(The Curse of Bridge Hollow) USA. 2022. Réal.: Jeff Wadlow.. (Netflix).
Sidney, une jeune fille astucieuse et intelligente, libère accidentellement un vieil esprit malicieux qui donnent vie aux décorations d’Halloween de toute la ville et provoque des dégâts conséquents. Avec son père, Howard, qui déteste cette fête si prisée des enfants, elle va tout mettre en œuvre pour venir à bout de cette force surnaturelle et faire en sorte que la petite bourgade retrouve calme et sérénité… Réalisateur de Kick Ass 2, Action ou Vérité ou encore Nightmare Island, Jeff Wadlow change de registre et s’attaque aujourd’hui au divertissement familial avec ce Mauvais Esprit d’Halloween. Un mauvais esprit qui ravira à coup sûr les plus jeunes, le spectacle proposé à l’écran s’avérant assez plaisant. Car si le scénario se contente de suivre des sentiers balisés et manque d’originalité, le duo formé par le père et se fille et les mésaventures qu’ils vivent sont, pour leur part, suffisamment bien amenés pour emporter l’adhésion. D’autant que les effets spéciaux sont à la hauteur et source d’images réellement fantastiques. Voir ainsi des décorations d’Halloween de toute sorte prendre vie est assez réjouissant, d’autant que le réalisateur multiplie les clins d’œil, notamment à des œuvres telles Le Retour des Morts-Vivants ou encore Killer Klowns from Outer Space. Autres atouts de ce film : le rythme du récit qui ne se relâche jamais et l’interprétation de qualité. Marlon Wayans et Priah Ferguson («Stranger Things») composent un tandem attachant qui fonctionne bien. Quant aux protagonistes secondaires, ils s’avèrent eux aussi, pour la plupart, savoureux, comme en témoigne le personnage de Madame le maire, incarnée par Lauren Lapkus. Tous ces ingrédients font du Mauvais Esprit d’Halloween, une sympathique comédie fantastique à voir en famille.
Erwan BARGAIN
JAULA ***
Espagne. 2022. Réal.: Ignacio Tatay. (Netflix)
Paula et Simón croisent une nuit une petite fille sur la route. Après l’avoir amenée à l’hôpital, ils apprennent qu’elle est mutique, mais répond au prénom de Clara. Agitée, elle ne semble se calmer qu’en présence de Paula qui, ne parvenant pas à avoir d’enfant elle-même, accepte de l’accueillir chez elle pendant que l’on cherche ses parents dans tout le pays. Si s’occuper d’une enfant étrange et en mauvaise santé n’a rien d’évident, c’est d’autant plus difficile lorsqu’elle semble avoir un comportement étrange, voire dangereux. En effet, on ne tarde pas à retrouver des morceaux de verre dans la confiture et les boissons, et la petite Clara disparaît parfois, bien qu’elle vive dans une sorte de prison virtuelle : angoissée, elle paraît devoir vivre dans une maison imaginaire aux murs symbolisés par des traits de craie au sol. Paula, certaine qu’un mystère entoure la jeune inconnue, est prête à ne pas écouter son entourage suspicieux et à enquêter sur la petite…
Pour son premier long-métrage comme réalisateur et coscénariste, Ignacio Tatay nous plonge dans un thriller glaçant et effroyable sur fond de maltraitance d’enfant. La photographie aux tons froids d’Oriol Barcelona – dont c’est le deuxième long en tant que directeur photo – sied parfaitement à l’ambiance de ce thriller au rythme lent, porté par l’actrice Elena Anaya (Hierro) dans la peau d’une femme perdue face à un mystère qui flirte avec l’enfant maléfique. Le duo Carolina Bang/Álex de la Iglesia nous propose une nouvelle production sinistre qui fait froid dans le dos, notamment dans la dernière demi-heure faisant la part belle au suspense en apportant toutes les réponses attendues. Un meilleur équilibre entre drame et terreur aurait sans doute permis à l’histoire de donner tout son potentiel, mais en l’état, Jaula reste un bon représentant du genre.
Yann LEBECQUE
GRIMCUTTY
Le dur rôle de parents**
USA. 2022. Réal et scén.: John Ross. (Disney+)
Asha, une adolescente sans histoire, abandonne le sport pour se consacrer à ses vidéos d’ASMR. Mais elle voit sa vie d’influenceuse être contrariée, le jour où un mystérieux challenge apparaît sur les réseaux sociaux incitant visiblement les jeunes à relever des défis tous plus dangereux les uns que les autres...
Écrit et réalisé par John Ross qui, hormis deux longs-métrages passés inaperçus, a surtout œuvré sur des série TV, Grimcutty est une production dans l’ère du temps exploitant le phénomène des mèmes qui se propagent sur Internet et touche la plupart du temps les jeunes. Le sujet, en prise avec l’époque, est ici développé de manière très conventionnelle et a bien du mal à cacher ses influences narratives et visuelles. On ne peut en effet s’empêcher de penser à Ring ou encore au Slender Man, l’une des histoires horrifiques les plus populaires sur le Web, mais aussi à «Death Note», le Grimcutty, de par son apparence, évoquant irrémédiablement le Dieu de la Mort du manga de Tsugumi Ōba et Takeshi Obata. Passé ces références qui sautent aux yeux, le film de Ross est une petite série B qui, à défaut d’effrayer le spectateur lui donne matière à réfléchir sur le fossé générationnel séparant, à un certain âge, les parents et leurs enfants. Le réalisateur expose, dans la première demi-heure, la situation et les principaux personnages en prenant garde de ne dévoiler, qu’avec parcimonie, sa créature monstrueuse. Une créature qui, par la suite, prend de plus en plus de place dans le récit, au risque d’atténuer la terreur qu’elle est censée susciter. Si la réalisation manque de personnalité, elle s’avère suffisamment appliquée pour générer quelques beaux moments, notamment dans la dernière demi-heure. Reste que cette petite production aborde des thèmes d’actualité et montre, avec une certaine intelligence, l’explosion de la cellule familiale à l’heure du virtuel et du numérique, parents et enfants sombrant tous dans une sorte de paranoïa liée à leurs incompréhensions respectives.
Erwan BARGAIN
NEWS
La science-fiction peut-elle sauver le monde ?
La 18e édition du festival Pariscience se déroulera du 27 au 31 octobre 2022 au Muséum national d’Histoire naturelle, à l’Institut de physique du globe de Paris, et en ligne dans toute la France. Le festival proposera, gratuitement, une programmation internationale, récente ou inédite, abordant toutes les disciplines scientifiques.
Pendant 5 jours, Pariscience sera rythmé par des projections et des rencontres après chaque film, entre les équipes des films, les scientifiques et le public. Cette édition restera fidèle à la mission de Pariscience et invitera le grand public à se saisir des enjeux qui façonnent le monde. La thématique phare de l'année sera illustrée par 12 films.
Table ronde "La science-fiction peut-elle sauver le monde ?" : Vendredi 28 Octobre - 20h00 à 22h00
En prenant le film de Mathias Théry, Isaac Asimov, l’étrange testament du père de robots comme illustration, cette table ronde permettra de réfléchir et de débattre avec des chercheurs sur différentes questions : qu’est-ce que le progrès ? Comment spéculer sur les différents futurs possibles ? Comment la science-fiction et la recherche scientifique peuvent-elles mutuellement s’inspirer ? La SF pourrait-elle participer à changer le monde actuel ?
VIDEODROME
The Callisto Protocol est déjà terminé
Le nouveau jeu vidéo des créateurs de Dead Space sera mis en vente le 2 décembre. The Callisto Protocol est l'un des jeux vidéo d'horreur les plus attendus par les fans ces dernières années. Et les raisons ne manquent pas, puisque derrière le projet se cache Striking Distance Studios, un studio dirigé par Glen Schofield, créateur du magnifique Dead Space. L’action se situe à Callisto, une lune morte de Jupiter, en l'an 2320. Le protocole Callisto met les joueurs au défi de s'échapper de la prison à sécurité maximale de Black Iron et de découvrir les secrets terrifiants de la United Jupiter Company. Les joueurs devront fouiller leur environnement et adapter leurs tactiques, en utilisant un mélange unique de fusillade et de combat au corps à corps pour survivre à une mystérieuse épidémie qui a plongé Callisto dans le chaos. Le jeu met en vedette Josh Duhamel (Transformers) dans le rôle de Jacob Lee, un pilote de cargo emprisonné au plus profond de la prison de Black Iron, et Karen Fukuhara (Suicide Squad) dans celui d'un mystérieux codétenu.