Leatherface fait chauffer sa tronçonneuse et ce n'est pas pour aller couper du bois.
Un mercredi Fantastique, plein de fantômes et d'autres histoires qui font peur.
NEWS
DES NOUVELLES DE LEATHERFACE
Netflix reprend la production du remake de Massacre à la tronçonneuse.
Le nouveau remake de Massacre à la tronçonneuse produit par Legendary Pictures, Bad Hombre Films et Exurbia Films, basé sur un scénario de Chris Thomas Devlin, a été acheté par Netflix, qui le diffusera sur sa plate-forme exclusivement. Les réalisateurs initiaux, Ryan Tohill et Andy Tohill, ont quitté le projet une semaine après le début de la production en raison de "différends créatifs". Le studio Legendary n’aurait pas aimé ce qu’ils ont vu et choisi de remplacer le duo de réalisateurs par David Blue Garcia, un cinéaste primé aux Emmy Awards. Celui-ci va retourner depuis le début, en supprimant toutes les images déjà filmées. Le film se situera plusieurs années après les évènements de l’original, dans un cadre où Leatherface n’a pas été vu ou entendu depuis…
PLANÈTE DE JOUVENCE
Un guerrier doit se rendre sur une planète dangereuse pour sauver son monde.
Alan Maxson, principalement connu pour avoir joué des monstres et des créatures, dont Ghidrah dans Godzilla II : Roi des monstres, prépare Alien Planet, un récit de SF où un guerrier se rend à Rockachie, pour trouver une fiole qui rajeunira son monde natal avec de l’eau potable durable, mais la dangereuse planète et ses habitants ne la laisseront pas partir sans se battre.
HISTOIRES À NE PLUS FERMER L’ŒIL
Des amis en quête de frissons font la connaissance d’un inconnu dans un pub écossais.
Film à sketches britannique en postproduction dirigé par par James Bushe
(Cannibals and Carpet Fitters), Patrick Michael Ryder et Greig Johnson, Lore se veut un mixte de "X-Files" et de Ghost Stories. Au cours d’un week-end touristique en Écosse, un grouped’amis à la recherche de rencontres fantomatiques tombe sur un étranger dans un pub local qui leur indique un endroit où beaucoup ont vu des phénomènes surnaturels se produire. Après plusieurs boissons, ils suivent leur guide dans les bois où celui-ci demande à chacun de raconter l’histoire la plus effrayante qu’il ait jamais entendue, sans savoir que ces histoires auront des conséquences majeures pour l’intervenant et pour ses compagnons.
HORREUR À VENISE
Quand un secret terrifiant se cache dans la cité des Doges.
Coproduction italo-américaine tournée à Venise, souvent à l’honneur dans le cinéma de genre, Masks Don’t Lie est écrit et réalisé par Sylvia Kurth, férue de fantastique et de SF, qui favorise dans ses films des personnages féminins, ici Emmanuelle Vaugier (Hysteria), Anna Hutchison (La Cabane dans les bois) et Gabrielle Rose (Timecop). L’action de ce thriller d’horreur et de mystère se situe dans la cité des Doges, durant son Carnaval. Une ville pleine de mystère où un secret mortel est gardé de puis des centaines d’années. Une présence s’attarde dans un ancien Palais, où la frontière entre la vie et la mort sera franchie.
FORÊT HANTÉE
Une sorcière tuant tous ceux qui osent pénétrer dans une forêt de Jacksonville.
Auteur de nombreux courts fantastiques depuis 2008, s’articulant majoritairement autour de la thématique des zombies, l’Américain Anthony Gutierrez, ex-opérateur Steadicam, organisateur de festival et directeur photo sur plus de 20 films (dont le western horrifique Devil’s Dead et le primé Circus of the Dead), accède enfin au long-métrage avec The Texas Witch, interprété notamment par Gianna Lutz, également scénariste et productrice du projet. La légende raconte qu’une sorcière hante les territoires interdits de la forêt de Jacksonville, tuant quiconque ose y entrer. Lorsque Jason, le frère de Piper Strickland, disparaît dans la forêt, elle et ses trois amis décident d’aller le chercher.
MATERNITÉ POSTAPOCALYPTIQUE
Une future mère doit survivre après la fin du monde.
La comédienne colombienne Natalia Reyes (Terminator : Dark Fate) est la vedette féminine du drame de SF Tomorrow Before After de l’acteur-réalisateur Alfonso Quijada, une coproduction Canada/USA/Colombie tournée à Bogotá qui sortira le 4 octobre. L’histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique, où une jeune femme, avec l’aide d’un chien abandonné, cherche d’autres survivants tout en essayant de faire face à un enfant à naître qui grandit en elle.
FILMS EN VOD
THE OLD WAYS***
USA. 2021. Réal.: Christopher Alender. (Netflix)
Cristina, journaliste américaine, retourne sur les terres de son enfance pour effectuer un reportage sur les tribus locales, mais se rend dans une grotte réputée hantée contre l’avis de sa cousine. Plus tard, elle se réveille et se découvre prisonnière et accusée de porter en elle un terrible démon dont il faut l’exorciser. Malgré ses appels à la raison, personne ne l’écoute, et un terrible chemin de douleur l’attend…
Réalisateur de séries et de courts-métrages, Christopher Alender signe ici son deuxième long, après un essai en demi-teintes en 1999. Il aborde le thème de l’exorcisme sous un jour nouveau, s’éloignant du christianisme pour aller vers le chamanisme, et nous parle de racines et de transmission de la culture. Ce que l’on perd en terreur pure – quelques séquences horrifiques sont là cependant pour assurer le spectacle –, on le gagne en psychologie. Les relations entre les deux cousines éloignées, et entre la journaliste et ses "ravisseurs" nous réservent quelques petits retournements de situation intéressants. Si la fin tire malheureusement un peu en longueur, cela ne remet pas en cause le plaisir globalement ressenti pendant le visionnage de ce petit film efficace.
Yann Lebecque
THE CONVENT**
G.-B. 2018. Réal.: Paul Hyett. (Univers Ciné, Google, Orange, Microsoft, YouTube, Rakuten TV, Apple TV, Canal VOD, Cinéma @ la demande, Amazon)
Au milieu de XVIIe siècle, la jeune Persephone est accusée de sorcellerie après avoir eu un rêve prémonitoire la veille de la mort de sa mère dans l’incendie d’une grange. Alors qu’elle se voit condamnée à mort, elle est sauvée in extremis par une sœur qui l’emmène purger une peine à vie dans un couvent. Ce qui aurait pu être une bonne nouvelle cache le début d’un cauchemar, car les lieux sont maudits depuis des années…
Après avoir signé deux films d’horreur remarqués (The Seasoning House, Howl), le spécialiste des maquillages spéciaux Paul Hyett revient derrière la caméra pour un film de possession moyenâgeux où les sévices sont moins infligés par les nonnes que par les victimes elles-mêmes. Sans grand relief, n’offrant qu’une courte apparition à Michael Ironside, The Convent a bien de mal à convaincre et surtout à tenir en haleine pendant sa courte durée.
Yann Lebecque