Le temps désarticulé de Dark City est de retour
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SERIE TV
LA CITÉ DES OMBRES
Alex Proyas développe une série dérivée de Dark City.
"En ce moment, nous en sommes aux premiers stades du projet. Mais je dois tout réanalyser pour construire une nouvelle histoire. Il me faut revenir en arrière et me rafraîchir la mémoire, et réévaluer mon propre film. C’est donc aussi une expérience très intéressante puisque je ne l’ai jamais faite auparavant", explique le cinéaste. Dark City racontait comment John Murdoch se réveille seul dans un étrange hôtel et découvre qu’il a perdu la mémoire et est persécuté en tant qu’auteur d’une série de meurtres sadiques et brutaux. En essayant de reconstituer les pièces qui composent le puzzle de son passé, il découvre un monde souterrain habité par des êtres connus sous le nom des "cachés" qui ont la capacité d’endormir et de modifier la ville et ses habitants.
LA ROUE TOURNE SUR AMAZON
Le roman La Roue du temps sera adapté sur Prime Video.
Amazon a bien avancé sur son adaptation de La Roue du temps(The Wheel of Time) basée sur une série de romans de fantasy écrits par l’écrivain américain Robert Jordan. Le premier volume est paru en 1990 chez l’éditeur Tor Books. L’auteur est décédé en 2007 sans avoir achevé la série, mais il a laissé assez de notes pour qu’un autre écrivain puisse terminer son œuvre. Brandon Sanderson a été choisi pour cette tâche et la série a été achevée en 2013. L’œuvre comprend quatorze volumes, dont trois écrits par Brandon Sanderson, ainsi qu’un roman préliminaire ("préquelle") intitulé Nouveau Printemps. La série télé suit Moiraine alors qu’elle arrive dans la petite ville de Two Rivers. Là, elle se lance dans un voyage dangereux à travers le monde avec cinq jeunes hommes et femmes, dont l’un est prophétisé être le Dragon Reborn, qui sauvera ou détruira l’humanité. Rafe Judkins est le showrunner de la série, Uta Briesewitz ayant réalisé les deux premiers épisodes. La première saison sera diffusée sur Amazon Prime Video en novembre avec une deuxième déjà en production.
VAMPIRE BAVARD
Sam Reid sera Lestat dans l’adaptation télévisée de "Entretien avec un vampire".
Il y a quelques mois, l’AMC a donné son feu vert à une adaptation télévisée d’Entretien avec un vampire en huit épisodes basée sur le roman à succès d’Anne Rice magistralement adapté au cinéma par Neil Jordan voici quelques années. Aujourd’hui, il a été confirmé que l’acteur Sam Reid a été choisi pour incarner Lestat, qui transforme ses victimes en vampires quand il le souhaite, leur accordant ainsi le don de l’immortalité. À la fin du XVIIIe siècle, Lestat transforme Louis de Pointe en vampire, un homme dévasté par la perte de sa femme et de sa jeune fille. Deux cents ans plus tard, à la fin du XXe siècle, à San Francisco, Louis décide de raconter son histoire, l’histoire d’amour, de terreur et d’extase d’un vampire, à un jeune reporter, Daniel Malloy.
En plus de cette série, AMC entend continuer à adapter plusieurs livres de la saga ainsi que d’autres comme Les Sorcières de Mayfair, également écrit par Anne Rice. Alan Taylor sera en charge de la réalisation des deux premiers épisodes de la série. Ce dernier s’est fait un nom en réalisant des épisodes de séries telles que Game of Thrones abordant ensuite le cinéma avec Thor : The Dark World et Terminator Genesis. Le duo "Masters of Sex" et "John Adams", Esta Spaulding et Michelle Ashford, seront les scénaristes et producteurs exécutifs.La trilogie de livres suit une jeune neurochirurgienne intuitive qui découvre qu’elle est l’héritière d’une famille de sorcières. Aux prises avec ses nouveaux pouvoirs et sa crise d’identité, elle doit lutter contre une force mortelle qui hante sa famille depuis des générations.Les livres ont également un crossover avec "The Vampire Chronicles" et donc les deux séries télé pourraient en faire autant.
LIVRES
Un joli petit cadeau
«De l’autre côté de la mer Saure, parmi les mastodontes échoués et dans la brume sans fin, un être étrange amasse les os des bêtes mortes. Il se nomme Marcus, vit au pays des proscrits. Manchot à l’aspect de satyre, il passe sa vie à lire son avenir dans les cartes qu’il a confectionnées au fond de sa grotte de vertèbres…». Cette prose poétique vient d’un tout petit livre (par ses dimensions : 14 x 8 cm mais 200 pages quand même), titré Vie de Marcus et qu’a tricoté Céline Maltère, dont nous avons souvent parlé dans notre version imprimée. Enrichi de nombreux dessins et collages de Jean-Paul Verstraeten, l’ouvrage qui apporte une coda au précédent, Les Rhinolophes, comprend aussi 54 cartes-poèmes. Un joli cadeau à faire ou se faire, qui permet aussi d’attirer l’attention sur son éditeur : Les Deux crânes, qui publient nouvelles, courts romans, poésie, biofictions, œuvres graphiques qu’on ne trouve pas ailleurs. Plus d’informations ici : lesdeucranes.jimdofree.com
Le retour de Pierre Bordage
Le Dixième Vaisseau, de Pierre Bordage est la seconde parution de la nouvelle collection «Scrineo SF», un récit d’aventures dans l’espace, où Pierre Bordage aborde pour la première fois de sa carrière le sujet extraterrestre Rappelons que c’est avec sa trilogie Les Guerriers du silence, publiée aux éditions de l’Atalante et vendue à 50 000 exemplaires, que Pierre Bordage a rencontré le succès. Il a depuis reçu de nombreux prix littéraires tels que le Grand Prix de l’Imaginaire, le Prix Julia Verlanger, le prix Cosmos 2000 et le prix Tour Eiffel de science-fiction pour ne citer qu’eux Sur la planète Brull, Livio Squirell purge sa peine à perpétuité. Un jour, il est convoqué par le gouvernement, qui lui propose une mission : prendre part, en échange de sa liberté, à une expédition dans la galaxie du Triangle, où l’on a détecté les signes d’une activité intelligente. Pour s’assurer de sa loyauté, on lui injecte un virus dont l’action se déclenchera au bout de deux ans. Pour être sûr d’être revenu avant, Livio décide de prendre tous les risques : il franchira les trois millions d’anlumes qui les séparent de Brull en effectuant des bonds spatiotemporels jamais tentés jusqu’alors. La grande aventure spatiale, racontée en 600 pages…
Un bon gros pavé de fantasy
Qui se passe dans un Paris parallèle, où la magie est chose courante et où l’on pratique des Cours Faëriques antagonistes, l’Été et l’Hiver. Et lorsque des chevaliers de la cour d’été disparaissent, la paix fragile qui règne entre les cours risque bien de s’achever. Accusée, Medb, la reine de l’Hiver fait alors régner un hiver glacial dans les rues de la capitale… Ce sera au jeune changelin Virgile d’enquêter sur la disparition des chevaliers et prouver ainsi l’innocence de l’Hiver. L’auteur de Sous le sceau del’hiver, Herline Lefebvre, connue pour son précédent roman La Chasse fantôme, nous prévient en exergue que son récit «aborde des sujets tels que le suicide, la dépression, les violences physiques, l’addiction à la drogue, les violences LGBTQIAphobes, telles l’embyphobie et l’intersexophobie». Vous êtes averti(e)s !
Jean-Pierre Andrevon
BANDE DESSINÉE
Les Snipers frappent à nouveau !
Il y a quelques semaines, nous vous avons présenté le premier volume d’une nouvelle série : I.S.S. Snipers, space-opera consacré à cette unité d’élite de combattants androïdes, mi-hommes, mi-machines, envoyée pour mater toute rébellion dans la Fédération des Planètes Unies. Et voilà déjà un second tome, Khôl Murdock, cette fois confié à Stéphane Louis pour le scénario et Juliette et Stéphane Créty au dessin, qui peut se lire de manière tout à fait indépendante car il s’agit d’une tout autre expédition, elle envoyée sur la planète Khaliste 24, ou une créature transhumaine, Gunnar, a pris le pouvoir pour exploiter une technologie extra-terrestre sur monde vaste comme Jupiter et couverte par un seul océan battu par les tempêtes. Les snipers vont-ils arriver à leur fin ? Non car leur contingent est doublé par un solitaire d’une apparence et d’une férocité peu communes, Khôl Murdock, un loup alpha, produit d’une nouvelle manipulation génétique et capable de terrasser des monstres dix fois plus gros que lui. Encore une suite de bagarres au milieu de décors impressionnants, océan démonté, jungle touffue de l’unique continent, la Pangée, ou cité protégée du gouverneur félon. Une série à suivre sur laquelle les éditions Soleil, qui l’éditent, semblent compter avec raison.
Hitchcock grandeur nature
Il y a environ un an paraissait sous forme de roman graphique la première partie de la vie d’Alfred Hitchcock, qui s’achevait avec son départ pour les États-Unis. Voilà enfin la seconde et dernière partie, qui relate le sommet de sa carrière, le récit démarrant avec la projection à Cannes, en 1963, de son film le plus célèbre (et un des plus controversés), Les Oiseaux. Qui est l’occasion de revenir en flashback et en zigzags sur ce qui l’a précédé, par exemple ses très mauvais rapports avec Selznick sur le tournage de Rebecca, mais aussi des séquences plus drôles comme la visite en plein hiver de Chabrol et Truffaut venus l’interviewer, et qui avaient chuté dans sa piscine glacée. Les bons mots du maître sont bien là (Quel est votre plus mauvais film américain ? — Tous). Réalisé en noir et blanc sur 150 pages qui se dévorent, l’album, au scénario dû à Noël Simsolo, ménage des plans magnifiques, comme cette double page sur le tournage de Fenêtre sur cour et qui en restitue le décor. Même si Dominique Hé n’a pas vraiment réussi la ressemblance avec sir Alfred, son travail documentaire en impose, que ce soit pour les scènes quotidiennes et les inserts de certains plans des films. Un bonheur total. Alfred Hitchcock, le maître de l’angoisse (Glénat)
De leur côté, les éditions Jungle, tournées vers la jeunesse, publient une version de La Ferme des animaux de George Orwell
Dans une ferme d’Angleterre, les animaux, exploités par les hommes, décident de se révolter et de chasser les fermiers. Ils organisent alors une ferme gérée par les animaux eux-mêmes et instaurent un nouveau régime, l’Animalisme, qui promet égalité et prospérité pour tous les animaux. Mais rapidement des désaccords naissent entre l’idéaliste Boule de Neige et son rival Napoléon. Ce dernier fait de lui un traître, le chasse de la ferme et y installe un régime totalitaire dans lequel les cochons ont tous les pouvoirs. La vie pour les animaux devient de plus en plus dure, et les cochons adoptent progressivement le comportement si déplaisant des êtres humains. C’est ainsi que l’utopie démocratique de départ se transforme, car “Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres”. À travers cette fable animalière, George Orwell propose une dystopie, satire de la Révolution russe et critique des régimes autoritaires. L’adaptation par Maxe L’Hermenier et Thomas Labourot propose une version jeunesse de 64 pages de ce récit qui figure dans la liste des cent meilleurs romans de langue anglaise écrits de 1923 à 2005 par le magazine Time.Le plus : un carnet pédagogique et ludique validé par les enseignants en fin d’album.
Jean-Pierre Andrevon
Alain ! Quelle surprise de vous trouver sur Substack ! Je m'attendais pas à ça ;) Ca fait plaisir, en tout cas.
"Dark City" est mon film préféré, donc je suis très curieux de voir ce que donnera cette version télé. Mais un peu sceptique tout de même, car je ne suis pas sûr que le concept se prêterait si bien à une adaptation de ce genre. Du moins pas sans y apporter des changements importants, au risque de dénaturer le concept original.