"La Tour Sombre" de Stephen King sera-t-elle enfin adapté avec succès ?
Economisez 232 € en souscrivant à la campagne participative
ABONNEZ-VOUS PENDANT LA CAMPAGNE PARTICIPATIVE, ECONOMISEZ 232 € ET RECEVEZ “STEPHEN KING-POP ICONS” GRATUITEMENT !
https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/l-ecran-fantastique-tous-nos-projets-fantastiques
NEWS
Disney+ envisage de faire une série "Indiana Jones", laquelle arriverait sur les petits écrans après la première de Indiana Jones 5 l'été prochain
Après de nombreux retards, Indiana Jones 5 sortira en salles l'été prochain , le nouvel opus de la franchise dans lequel Harrison Ford entrera dans la peau de l'archéologue populaire qui fait pour la dernière fois partie de l'Histoire du cinéma. Cependant, cela ne signifie pas que Disney va oublier la franchise puisqu’ils étudient la réalisation d'une série télévisée pour la présenter en première sur Disney +. Bien qu'il n'y ait pas de confirmation officielle, il semble que le firme recherche un scénariste pour rejoindre le projet, commencer à le développer et voir les possibilités qu'il a de devenir une réalité. Ce n'est pas la première fois que Harrison Ford n'est pas lié à un projet d'Indiana Jones. Rappelons que dans les années 90 est sortie la série Les Aventures du jeune Indiana Jones dans laquelle Sean Patrick Flanery jouait le jeune Indiana.
Après avoir été bloqué pendant tant d'années dans le développement, l'adaptation à l'écran de la franchise de jeu BioShock est enfin en cours avec le réalisateur Je suis une légende, Francis Lawrence prêt à diriger le projet pour Netflix.
Lawrence a confirmé que le scénariste de Logan et Blade Runner 2049 Michael Green travaillait actuellement sur le script à partir d'un plan que lui et Lawrence ont défini. La nature réfléchie des jeux et ses thèmes riches pourraient toucher un nouveau public selon lui. "Tout d'abord, je pense que c'est l'un des meilleurs jeux jamais créés» souligne-t-il. «C'est aussi, je crois, l'un des jeux les plus visuellement uniques jamais créés. L'autre chose, c'est que c'est très thématique. Il y a de vraies idées et de vraies philosophies. Beaucoup de jeux peuvent avoir un monde formidable, ou un super personnage principal, mais ils n'ont pas vraiment les idées, ils n'ont pas le type de poids et la gravité que possède Bioshock. J’apprécie aussi ce mélange de genre, l'horreur corporelle mixée à la science-fiction». Ces commentaires interviennent alors que le quatrième jeu de la série est en cours de développement chez Cloud Chamber.
Mike Flanagan veut adapter "La Tour Sombre" et parle de sa vision de l'oeuvre de Stephen King.
Le réalisateur de "The Haunting of Hill House" dit que son plus grand rêve serait d'adapter "The Dark Tower". Sans aucun doute l'un des grands cinéastes «fantastiques» d'aujourd'hui Mike Flanagan, a réalisé ces dernières années des joyaux tels que «The Haunting of Hill House», Doctor Sleep ou «Midnight Mas». Le cinéaste n'a jamais caché qu'il adorerait adapter «The Dark Tower», l'œuvre créée par Stephen King, qui a connu il y a quelques années une adaptation ratée sous la forme d'un long-métrage avec Matthew McConaughey et Idris Elba comme protagoniste. "Il n'y a rien qui me rendrait plus heureux dans ma carrière que de pouvoir faire 'The Dark Tower'. Et à quoi ressemblerait l'adaptation ? Au livre. Si je l'adaptais, la première image que vous verriez serait un écran noir et les mots" L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le tireur le poursuivait "apparaîtraient en silence. Vous entendriez le vent et peu à peu on s'estompait dans un paysage de type Lawrence d'Arabie avec une silhouette au loin qui se frayait un chemin à travers un sol dur... Puis on construisait tout à partir de là, dans l'ordre, jusqu'à la fin". Il a ensuite ajouté qu’il «s'agirait simplement de prendre les éléments les plus fantastiques avec lesquels il pourrait être plus difficile de se connecter, en particulier là où tout devient assez méta, et de les ramener sur terre. Il suffit de les rapprocher. Mais sinon, les personnages sont ce qu'ils sont et l'arc est ce qu'il est. N'essayez pas de transformer "The Dark Tower" en quelque chose d'autre et de le faire ressembler à Star Wars ou au Seigneur des Anneaux». Le réalisateur de Gerald's Game a souligné que "'The Dark Tower' est ce qu'elle est, c'est ce qui la rend parfaite, si excitante et immersive. C'est l'histoire d'un petit groupe de personnes, toutes les chances du monde entier sont contre eux et ils se réunissent. Serait-ce une série ? Une franchise de longs-métrages? Je ne sais pas. C'est toutes ces choses et ce n'en est aucune. Ce serait mon Everest de faire ça, mais rien ne ferait de moi quelqu’un de plus heureux, et j'espère qu'il y a une chance de le faire."
FILMS EN VOD
ENOLA HOLMES 2
***
USA. 2022. Réal.: Harry Bradbeer. ( Netfix)
La sœur de Sherlock Holmes, Enola, revient pour une deuxième aventure plus mouvementée que la précédente. Cette fois, la jeune femme enquête sur une disparition mystérieuse. Une affaire obtenue non sans mal : à l'ouverture de son agence de détective, Enola se heurte au scepticisme de ses potentiels clients qui la jugent trop jeune ou trop…féminine. Bref, tout serait plus simple si Sherlock était disponible. Mais il ne l'est pas, occupé à traquer son "adversaire". Lorsque la pauvre gamine Bessie demande à Enola de retrouver sa sœur, la détective peut cependant tire parti de sa condition. Engagée, incognito, dans une fabrique d'allumettes où travaillait la disparue, Enola ne tarde pas à découvrir de compromettantes informations concernant les dirigeants de l'entreprise.
Deux ans ont passés depuis la sortie du premier volet, imparfait mais plaisant. Cette fois, l'intrigue s'avère plus énergique et travaillée : le mystère, mieux conçu, autorise de nombreux rebondissements et un rythme plus soutenu. Millie Bobby Brown maitrise mieux sa pétulante héroïne et s'autorise davantage de fantaisie. Elle brise à nouveau le quatrième mur pour s'adresser au spectateur mais ces interventions fonctionnent avec davantage de légèreté. Henry Cavill délivre, de son côté, une performance satisfaisante en Holmes : moins pédant que dans les romans il n'a pas encore rencontré Watson (restez jusqu'à la scène post-générique !) et parait moins sûr de lui. Le duo se montre donc complémentaire pour résoudre l'énigme, aidé de leur mère, toujours campée par une Helena Bonham Carter causant moult chaos. Avec cette seconde livraison, les comédiens paraissent avoir trouvé leur juste place dans cet univers : ils s'approprient leurs personnages de façon convaincante, laissant espérer un troisième volet annoncé.
De son côté, le récit, complexe mais aisé à suivre, intègre des éléments historiques avérés comme la première grève organisée par des travailleuses. Mais, concessions oblige, Enola Holmes 2 reste dans la continuité du précédent volet avec un Lestrade noir, un anachronisme évident puisque les premiers officiers de police noirs n'intégreront le Yard qu'à la fin des années '60. Passons. L'ensemble reste efficace et la réalisation nerveuse plaira au public visé, autrement dit, en priorité, les "young adults". En dépit de quelques tics de mises en scènes (qui évoquent d'ailleurs le Guy Ritchie des Sherlock avec Robert Downey Jr) qui utilisent accélérés, retours en arrière ou images fixes pour dynamiser l'aventure, Harry Bradbeer se tire avec honneur de ce défi. La reconstitution historique, excepté l'un ou l'autre CGI un brin voyant, nous offre une plongée crédible dans le Londres de la fin du XIXème siècle et les scènes d'action se succèdent agréablement. Comme souvent avec les longs-métrages Netflix, Enola Holmes 2 aurait gagné à se voir quelque peu raboté, une durée de 130 minutes étant sans doute exagérée pour maintenir constamment l'intérêt. Néanmoins, voici une séquelle efficace et supérieure au premier film qui remplit son contrat de divertissement. La fin laisse espérer un troisième volet se rapprochant toujours davantage du "canon" holmésien. Pour les amateurs du limier créé par Conan Doyle voici donc un spectacle distrayant dont ils auraient tort de se priver.
Frédéric PIZZOFERRATO
COURS MA JOLIE, COURS ***
(Run Sweetheart Run). USA. 2022. Réal. : Shana Feste. (Amazon).
Cherie est une jeune mère célibataire qui, tout en suivant des études de droit, travaille dans un cabinet d’avocats à Los Angeles. Un soir, son patron, étant à une fête d’anniversaire, lui demande d’aller dîner avec l’un de ses clients. La jeune femme accepte à contre-cœur et fait la connaissance d’Ethan, un jeune homme aussi beau que riche dont elle tombe sous le charme. La soirée se déroule parfaitement jusqu’au moment où Ethan agresse physiquement Cherie…Reposant sur une histoire qui évoque celle des Chasses du comte Zaroff, Cours, ma Jolie, Cours se révèle être un thriller horrifique efficace et haletant qui, à défaut de révolutionner le genre, le sert de fort belle manière. D’autant que les thèmes abordés en filigrane, à savoir les violences faites aux femmes, la prédominance du masculin, les inégalités entre les sexes, ne font que renforcer l’intérêt de ce film, coproduit par Blumhouse et réalisé par Shana Feste (qui s’était jusqu’ici illustrée dans les comédies dramatiques). Dès les premières minutes, le spectateur est embarqué dans le quotidien de l’héroïne, victime de propos déplacés au travail, et qui doit jongler avec un emploi du temps surchargé laissant peu de place à sa vie privée ou amoureuse. Une fois la situation plantée, la réalisatrice met peu à peu son intrigue sur les rails et fait entrer en scène le personnage d’Ethan, homme séduisant et riche, avec lequel Cherie va passer la soirée et dont le tempérament violent va rapidement être mis à nu (la séquence avec le chien). A partir de là, l’histoire s’emballe et prend la forme d’une traque mortelle à travers les rues de Los Angeles, traque qui réservent de nombreuses surprises et rebondissements. S’appuyant sur une réalisation solide et rythmée et sur une photographie soignée (les plans de la ville, la nuit, sont remarquables), Shana Feste témoigne d’un réel talent pour distiller le suspense et, aidée par une interprétation de qualité, signe à l’arrivée une série B violente et rageuse, qui non seulement tient le spectateur en haleine du début à la fin mais qui, parallèlement, l’invite à réfléchir à la place des femmes dans nos sociétés.
Erwan BARGAIN