"Glass Onion", Daniel Craig à la chasse au milliardaire
C'est la fin de la campagne participative, n'oubliez pas de souscrire.
DERNIER BAROUD POUR LA CAMPAGNE QUI SE TERMINE LE 7 JANVIER !
VITE, VITE, IL FAUT SOUSCRIRE:
https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/l-ecran-fantastique-tous-nos-projets-fantastiques
NEWS
UNE NOUVELLE AFFICHE POUR SCREAM 6…
Le retour de Ghostface qui cette fois va semer la terreur à New York
Paramount Pictures poursuit sa campagne marketing pour Scream 6 associé à New York et à cette occasion a publié une nouvelle affiche officielle où l'on voit le visage de Ghostface délimité par les différentes lignes de métro de la Big Apple.
Après l'absence de Neve Campbell dans cet épisode, Courteney Cox occupe le devant de la scène en tant que Gale Weathers ainsi que Melissa Barrera ("Sam") Jasmin Savoy Brown ("Mindy") Mason Gooding ("Chad") et Jenna Ortega ( "Tara") de l'opus précédent. Hayden Panettiere est également de retour, qui reprend le rôle de Kirby dans "Scream 4".
Dermot Mulroney est l'un des nouveaux visages de la saga à jouer un policier tandis que Henry Czerny, qui a déjà travaillé avec les réalisateurs sur Wedding Night, joue également dans le film. Parmi les autres castings-vedettes du film figurent Samara Weaving (Wedding Night) et Tony Revolori (Spider-Man: Homecoming).
Ruggero Deodato, le réalisateur de Cannibal Holocaust est décédé
Le cinéaste italien est décédé à l'âge de 83 ans. Bien qu'il ait commencé à travailler dans les années soixante, il s’atait fait connaître dans le monde entier en 1980 lors de la sortie de Cannibal Holocaust. Ce film a été très controversé lors de sa sortie en raison de sa violence et des allégations selon lesquelles certaines scènes du métrage étaient réelles. À tel point que le cinéaste fut traduit en justice, devant prouver que les images du film n'étaient pas réelles et que personne n'avait été blessé sur le tournage. Malgré cette polémique, Cannibal Holocaust est devenu un film culte et a eu un grand impact sur les films d'horreur. Il a également influencé le genre du found-footage et la façon dont certains films d'horreur modernes sont présentés. Nous lui rendrons hommage dans notre prochain numéro.
LE RETOUR DE L’HOMME INVISIBLE
Le film à succès de Leigh Whannell pourrait bientôt avoir une suite.
Sorti juste avant la pandémie, The Invisible Man avait été acclamé par la critique et le public, récoltant plus de 144 M$ dans le monde sur un budget de seulement 7 M$. Malgré cela, sa suite n'avait pas encore été officiellement confirmée, ce qui pourrait changer à présent que Blumhouse s’et associé à Atomic Monster, la société de production de James Wan, pour développer de nouveaux projets. L'un de ceux-ci pourrait être The Invisible Man 2 puisque son réalisateur, Leigh Whannell, a été le scénariste de plusieurs films de James Wan tels que Saw ou Insidious. The Invisible Man racontait comment piégée dans une relation violente et abusive avec un scientifique riche et brillant, Cecilia Kass (Elizabeth Moss) s'échappait dans l'obscurité d'une nuit aidée par sa sœur, son amie d'enfance et leur fille adolescente. Mais lorsque son ex se suicide et lui laisse une grosse fortune, Cecilia soupçonne que sa mort est un canular. Alors qu'une série de coïncidences mystérieuses deviennent mortelles, menaçant ceux qu'elle aime, sa santé mentale commence à s'effriter tandis qu'elle essaie désespérément de prouver que quelqu'un que personne ne peut voir essaie de la tuer.
Firenado, le film-catastrophe des créateurs du slasher de Winnie l'ourson
Le 14 février prochain sera disponible aux États-Unis sur les plateformes numériques Firenado, le nouveau film des créateurs de Winnie The Pooh : Blood and Honey, le slasher mettant en vedette Winnie et ses amis. Dans ce mixte de thriller et film-catastrophe, signé Rhys Frake-Waterfield, quatre scientifiques découvrent une technologie innovante capable de contrôler la météo. Lors de la première utilisation de l'appareil, une erreur se produit et ils créent une tornade de feu. Alors que ce "Firenado" laisse une trace de destruction, le groupe aide à évacuer les résidents à proximité mais tombe sur une bande de criminels organisés. Pris entre le marteau et l'enclume, le groupe devra survivre aux deux menaces.
LIVRES
DU FOND DES AGES
René Manzor / ***
Le nouveau roman de René Manzor, cinéaste talentueux s’il en est (36 :15 Code Père Noël, Le passage) devenu également, depuis une dizaine d’années, un romancier à succès (Les âmes rivales, Celui dont le nom n’est plus, Apocryphe, À vif, etc) est un thriller de SF horrifique dont le cadre et la thématique ne sont pas sans évoquer The Thing de John Carpenter. L’action alterne entre le présent (la ville de Christchurch, en Nouvelle-Zélande) et l’année précédente (une expédition en Antarctique). De nos jours, un petit garçon Maori, Nateo, porté disparu depuis trois ans, est traqué par un tueur impitoyable, un vieux Russe, Vlad, auquel il parvient à échapper de justesse, se retrouvant, blessé, dans un hôpital, et ayant apparemment perdu la mémoire. L’année passée, son père, le glaciologue Marcus Taylor, responsable d’une mission envoyée dans une base implantée au beau milieu du Pôle Sud, s’est retrouvé confronté à une situation cauchemardesque. Quel rapport entre les deux ? C’est la base du mystère que véhicule ce récit. Comme d’habitude avec l’auteur, on s’intéresse aux personnages, particulièrement à ce père de famille frappé par la tragédie, mais également aux divers thèmes évoqués, notamment le dégel du permafrost et ses conséquences (virus piégés depuis des millions d’années dans la glace et susceptibles de nous atteindre suite au changement climatique). La menace, ici, est multiple, le questionnement permanent. C’est aussi, outre l’aspect thriller scientifique, l’histoire touchante d’un père et de son fils piégé, qu’il va essayer de défendre coute que coute. Le va et vient permanent entre deux cadres à l’opposé fait ressortir de façon saisissante le no man’s land de ces contrées glacées où se joue peut-être notre futur. On imagine sans peine le film d’action (ou plutôt la mini-série) qu’on pourrait tirer de ce canevas. Comme toujours, la plume de René Manzor est très agréable, rendant crédibles les situations, et, sensibilisés par la pandémie qui nous a frappés ces derniers temps, nos interrogations à son encontre trouvent un écho certain dans ce sujet, même si les réponses ne sont pas forcément celles qu’on attend.
Alain SCHLOCKOFF
VIDEODROME
Un nouvel épisode de la saga de jeux vidéo d'horreur de Konami : Silent Hill : The Short Message confirmé son intrigue et son image conceptuelle
En octobre dernier, les responsables de Konami annonçaient officiellement plusieurs jeux et un nouveau film de la saga Silent Hill qu'ils préparaient. Cependant, Silent Hill : The Short Message n'en faisait pas partie. À présent, ce titre a été divulgué et sera mis en vente sur Playstation 5.
L'intrigue raconte comment Anita arrive dans un appartement abandonné où elle allait rencontrer son amie Maya. Pourtant, d'une manière ou d'une autre, elle se réveille et se retrouve piégée dans cet appartement. Anita doit se battre et échapper à ses propres peurs ainsi qu'aux monstres qui rôdent dans les couloirs du lieu. Tout en essayant de survivre, elle doit découvrir la vérité derrière les événements et essayer de s'échapper avant que son propre traumatisme ne la consume et qu'il ne soit trop tard.
FILMS EN VOD
GLASS ONION ****
USA. 2022. Réal.: Ryan Johnson. (Netflix)
Fin 2019, Ryan Johnson, réalisateur de l'excellent Looper et du controversé Star Wars VIII : les derniers Jedi, propose A couteaux tirés, hommage décontracté aux classiques du roman policier. Entouré d'un casting prestigieux (Jamie Lee Curtis, Don Johnson, Ana de Armas, Christopher Plummer), Daniel Craig conduit l'enquête dans la peau de Benoit Blanc, le plus grand détective du monde. Terriblement intelligent, flamboyant et aristocratique, le dandy résout une énigme tarabiscotée et ludique digne des meilleurs Agatha Christie. Surprise, À couteaux tirés (au budget modeste de quarante millions), crée l'événement avec un succès public (312 millions de recettes) et critique unanime. Flairant la bonne affaire, Netflix investit la somme délirante de 469 millions de dollars pour deux séquelles. La première d'entre elles, Glass Onion, a débarqué sur la plateforme le 23 décembre en guise de cadeau de Noël à ses abonnés. Johnson réussit-il son pari maintenant que la formule semble établie ? Assurément.
Miles Bron, milliardaire excentrique, accueille ses amis dans son incroyable demeure située sur une île grecque, le Glass Onion. Un hommage au bar dans lequel il imagina les inventions révolutionnaires qui assurèrent sa fortune. Les personnes rassemblées comprennent le génial chercheur Lionel, la femme politique Claire, la créatrice de mode Birdie, l'influenceur musclé Duke flanqué de sa petite amie sexy Whisky. Et Andi, spoliée de sa trouvaille par Miles. Tous ont été conviés à une murder party, Miles devant simuler son meurtre et laisser ses invités enquêter. Mais Benoit Blanc se joint à la fête. Qui lui a envoyé une invitation ? Et pourquoi ?
Si les ficelles du whodunit ne sont pas neuves, Glass Onion s'appuie sur un casting bien choisi dominé par l'élégant Daniel Craig et l'enthousiaste Edward Norton en émule d'Elon Musk. Le premier s'amuse comme un fou dans son personnage de détective génial, tiré de son existence routinière en compagnie de son parrenaire (Hugh Grant dans un caméo clin d'œil) pour échouer sur une île grecque paradisiaque. En plein confinement 2020 jouer sur son ordinateur avec Angela Lansbury (dans sa dernière apparition) ne peut contenter longtemps un aussi fin limier. Mais l'énigme posée par la murder party de Miles Bron ne lui résiste pas plus de quelques minutes. Les invités s'apprêtent à quitter l'île à regret lorsque l'un d'eux, après avoir bu dans le verre de leur hôte, s'effondre. Qui voulait tuer Bron ? À peu près tous ses "amis".
Avec Glass Onion, Ryan Johnson se plie aux conventions du roman policier à la "Ils étaient 10" : de faux amis à la personnalité bien typée (dont le catcheur Bautista en masculiniste macho mené à la baguette par sa mère et accompagné d'une bimbo plus futée que prévu) deviennent tous suspects d'un crime. Les rancœurs anciennes se dévoilent au fil d'un récit qui alterne investigations et humour. Si l'intrigue se montre moins complexe que dans À couteaux tirés, le final explosif et spectaculaire termine cette deuxième enquête sur une note largement positive. Vivement la troisième !
Frédéric PIZZOFERRATO