Assassin's Creed en série sur Netflix
Un monstre Thaïlandais qui s'insinue dans le corps des humains
La campagne qui vous emmène au delà des étoiles !
https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/retrogamer-collection-saison-4
Netflix prépare une série en prises de vues réelles adaptant la saga Assassin's Creed a confirmé hier Ubisoft.
Pour l’instant, la firme recherche un showrunner pour la série, Jason Altman et Danielle Kreinik produisant pour Ubisoft Film & Television. Le casting est également en cours. Rappelons qu’un long-métrage adaptant le jeu avait été tourné par Justin Kurzel en 2016 avec Michael Fassbender dans le rôle principal, celui de Callum Lynch. Par ailleurs, un nouveau jeu arrive, Assassin's Creed Mirage, qui invite ceux qui jouent à se plonger dans la magnifique Bagdad du IXe siècle, qui connaît un âge d'or. Le titre offre une expérience d'action-aventure axée sur la narration, avec une histoire de passage à l'âge adulte intrigante, des protagonistes charismatiques, une majestueuse ville ouverte à découvrir et une version moderne du gameplay classique basé sur le parkour, la furtivité et l'assassinat. L'intrigue vous met dans la peau d'un nouveau héros, Basim Ibn Is'haq, un voleur de rue au passé mystérieux qui rejoint les Cachés d'Alamut à la recherche de réponses. Le mentor de Basim, Roshan, sera exprimé dans l'original par l'actrice lauréate d'un Emmy Shohreh Aghdashloo. Assassin's Creed Mirage est un hommage à la saga, et notamment au premier Assassin's Creed.
NEWS
FESTIVAL D’EFFETS SPÉCIAUX EN THAILANDE
Leio : The Terrible Giant, est un monster movie thaïlandais mêlant action, aventure, comédie et fantastique, dû à Chalit Kruleadmongkon, dont c’est le premier film en tant que réalisateur, mais qui a été précédemment superviseur d’effets visuels (sur des films fantastico-horrifiques tels que Puen The Promise, Nakee 2 et Serd 2). Leio suit un chanteur autrefois célèbre qui retourne dans sa ville natale et participe à un concours de forage de champs d'eau, dans l'espoir de gagner un gros prix en argent. Mais ce qu'ils ne réalisent pas, c'est qu'une bête mystérieuse se cache sous terre. Le cinéaste, associé à Pakphum Wongjinda, a ensuite tourné The 100, distribué en octobre, qui raconte l'histoire de deux youtubeurs très populaires décidant de fouiller un hôtel mis en quarantaine pendant quatorze jours après la pandémie de Covid. Avec eux, d'autres personnes entreront en essayant de découvrir ce qui se passe à l'intérieur. En y mettant un pied, des centaines de mille-pattes sortent de toutes les fissures et il ne faudra pas longtemps avant qu'un cadavre soit retrouvé sur l'escalier de secours. Le responsable ? Un mille-pattes géant qui se cache dans l'hôtel et s'enfouit à l'intérieur des humains pour prolonger leur existence. Le mille-pattes possède le corps d'une personne, assume sa forme et sa personnalité, puis cherche un nouvel hôte, et ainsi de suite. De cette façon, personne ne peut savoir si l'un des invités est vraiment le monstre qui a pris sa forme.
LA FILLE DU DIABLE
Présenté au festival de Sitges l’an dernier et le 12 septembre dernier au Fantastic Fest, l’ibérique Y Todos arderan (Everyone Will Burn), décrit comme un «successeur spirituel de Rosemary’s Baby» se situe dans le petit village de Leon, en Espagne, où María José se prépare à mettre fin à ses jours après avoir échoué à surmonter la mort de son fils des années auparavant. Tout change lorsqu'elle reçoit la visite de Lucía, une étrange petite fille qui pourrait être liée à une légende locale sur l'arrêt d'une apocalypse imminente. Avec l'énigmatique fille à ses côtés, María José fait face à la communauté corrompue, déclenchant des événements étranges et une série de morts horribles parmi la population locale.
BLOOD FEAST
Auteur du réputé The Collector en 2009, suivi, dans le même genre, de The Collection, The Neighbor et Unhuman, Marcus Dunstan s’apprête à tourner au Canada All My Friends Are Dead, avec Jade Pettyjohn, où un groupe d'amis proches de l'université se rend au plus grand festival de musique de l'année. Un week-end de fête qui tourne vite au vinaigre, car le groupe est assassiné un par un. Ils découvrent bientôt que chaque mort correspond directement à l'un des sept péchés capitaux. «Le script est un mélange divertissant d'humour et d'horreur qui plaira aux fans d'horreur pure et dure ainsi qu’aux amateurs de comédie. Le film, qui rappelle des succès comme Happy Birthdead, s’avérant tout aussi effrayant avec des rebondissements intelligents qui vous laisseront vous interroger jusqu'à la toute fin" affirme le producteur, John Baldecchi, à propos de ce métrage qui devait initialement être dirigé par Kevin Greutert (Saw 5 & 7, Jessabelle).
TERREUR CANNIBALE
Dans le britannique « Feed Me », du tandem Adam Leader et Richard Oakes (signataires en 2020 de Hosts récompensé par 3 victoires) et présenté le 9 octobre au Grimmfest, après la mort de sa femme, un homme brisé plonge dans un abîme de terreurs nocturnes et de dépression et se retrouve dans la maison d'un cannibale dérangé qui le convainc de se suicider de la manière la plus horrible qu'on puisse imaginer ! Dani Fith, le vocaliste principal du groupe de metal Cradle of Fifth, apparaît dans le film. Le duo de réalisateurs prépare actuellement « Dirge », un film d’horreur ou six mois après un grave traumatisme émotionnel, Charlie et Olivia se retrouvent dans les bois. Leur camping isolé n'est pas ce qu'il semble être, et les fissures dans leur relation commencent à les entraîner dans l'obscurité qui réside dans la forêt alentour, où apparaissent des figures monstrueuses. Mais leur noirceur paraît bien pâle en comparaison à leurs démons intérieurs…
REQUINS AUX CARAIBES
Également connu sous le titre de « The Wreck », « The Last Breath » de Joachim Heden (primé l’an dernier pour le thriller d’horreur Breaking Surface, meilleur montage et meilleurs effets visuels), en production, a pour cadre une magnifique île des Caraïbes, où cinq amis universitaires sont réunis pour un week-end insouciant de réjouissances et de romance. Ils se lancent dans une excursion de plongée sous-marine dans une épave de la Seconde Guerre mondiale récemment découverte, mais ce qu'ils découvrent caché dans les ruines au fond de la mer dépasse leurs peurs les plus sombres. La tranquillité tourne au drame, lorsque le groupe est contraint de se réfugier dans un sas au sein du labyrinthe de l'épave, chassé à chaque instant par les grands requins blancs. Avec leur oxygène qui s'épuise rapidement et les prédateurs qui se rapprochent, ils doivent se battre pour survivre et sauver ceux qu'ils aiment le plus. Vont-ils s'échapper ou sera-ce leur dernier souffle ?
VOD
PINOCCHIO **
USA. 2022. Réal. : Robert Zemeckis. (Disney+)
Après Le Roi Lion, La Belle et la Bête, Mulan et Aladdin et en attendant La Petite Sirène, c’est au tour de Pinocchio de prendre vie dans un film en live action, réalisé par Robert Zemeckis. Un film, directement diffusé sur la plateforme Disney +, qui laissera probablement aux spectateurs un sentiment mitigé. Difficile, en effet, d’être totalement charmé par ce métrage qui s’annonçait pourtant, sur le papier, des plus prometteurs. L’histoire, que tout le monde connaît, débute pourtant de fort belle manière en nous faisant pénétrer dans l’antre de Geppetto (interprété par Tom Hanks qui collabore ici avec Zemeckis pour la quatrième fois) et dévoile un atelier féérique sur les murs duquel sont accrochées des dizaines d’horloges toutes plus étonnantes les unes que les autres (et qui font pour beaucoup références aux personnages Disney). Cette nouvelle version de Pinocchio se veut le plus fidèle possible au dessin animé de 1940 et le cinéaste s’efforce ainsi de restituer au mieux cette magie qui le caractérisait et qui a littéralement imprégné l’imaginaire collectif. Et si Zemeckis y parvient sur certaines séquences, il peine, en revanche, sur de nombreux passages à susciter l’émerveillement et à surprendre le public. D’autant que les effets visuels sont inégaux, voire parfois assez laids, comme en témoignent les scènes maritimes ou celles dans le ventre du monstre marin. D’autres moments sont heureusement beaucoup plus réussis notamment ceux avec Grand Coquin, Jiminy Cricket ou avec la mouette Sofia, l’un des nouveaux personnages inventés pour l’occasion. Rythmé et sans temps morts, le récit enchaîne les péripéties quitte parfois à ne pas aller au bout de ses idées, à l’image de la réflexion sur la célébrité et le besoin de reconnaissance qui aurait mérité d’être plus développée. Bref, loin d’être déshonorant mais peinant à faire naître le merveilleux, ce Pinocchio, destiné en priorité aux plus jeunes, manque d’âme et laissera bon nombre de spectateurs nostalgiques sur leur faim.
ERWAN BARGAIN