Ari Aster enrôle Joaquin Phoenix dans son horreur de cauchemar
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LE NOUVEAU ARI ASTER
Une comédie cauchemardesque écrite, produite et réalisée par l’auteur de Misommar,
Ari Aster, auteur de Hérédité et Midsommar, a terminé son nouveau film, Beau is Afraid, précédemment annoncé sous le titre de Disappointement Bld, une comédie d’horreur surréaliste, coproduite par le Canada, la Finlande et les USA, et tournée à Montréal, un portrait intime couvrant des décennies de l'un des entrepreneurs les plus prospères de tous les temps. En vedette : Joaquin Phoenix, aux côtés de Parker Posey, Amy Ryan et Kylie Posey. Armen Nahapetian incarne une version ado du héros
Stranger Things : un spin-off animé se déroulant au Japon serait en cours…
L'univers créé par les frères Duffer pourrait bientôt s'étendre à une nouvelle série. En effet, alors que l’on attend la diffusion de la cinquième saison de Stranger Things, les frères Duffer et Netflix pourraient envisager d'étendre la série au-delà de Hawkins. Ce serait ainsi un spin-off sous la forme d'une série animée. Ce projet serait en développement depuis un certain temps et au lieu de se dérouler à Hawkins (Indiana), l'action se situerait au Japon. Bien sûr, l'époque à laquelle cela aurait lieu continuerait d'être les années quatre-vingt. L'intrigue serait centrée sur deux frères, fans de jeux vidéo, qui vivent dans la périphérie de Tokyo et seront impliqués dans une série d'événements mystérieux.
Adam Driver et les dinosaures de 65 retardent sa première pour ne pas se voir concurrencer par Ghostface.
Le film produit par Sam Raimi retarde sa sortie en salles d'une semaine. 65 devait en effet initialement sortir le 10 mars, coïncidant avec Scream 6. Cependant Sony Pictures n'a pas voulu risquer et ils ont finalement retardé sa sortie d'une semaine, plus précisément au 17 mars. Après un accident catastrophique sur une planète inconnue, le pilote Mills (Adam Driver) découvre rapidement qu'il est vraiment bloqué sur Terre... il y a 65 millions d'années.. À présent, avec une seule chance de sauvetage, Mills et l’unique autre survivant, Koa (Ariana Greenblatt), doivent se frayer un chemin à travers un territoire inconnu en proie à de dangereuses créatures préhistoriques dans un combat épique pour leur survie. Scott Beck et Bryan Woods, scénaristes de A Quiet Place , ont réalisé le film produit par Sam Raimi.
TERREUR DOMESTIQUE
Megan Fox retrouve le réalisateur de Till Death pour un thriller de SF
Megan Fox (Jennifer’s Body) et Michele Morrone (365 Days) vont figurer dans le thriller de science-fiction Subservience produit par Millenium Media (Red Sonja). S.K. Dale dirigera le projet, réunissant Dale et Fox pour la première fois depuis Till Death. Will Honley (Escape Game 2) et April Maguire (Lost Girls) ont écrit le scénario. Le tournage doit commencer début janvier. Le film parle d'un père en difficulté (Morrone) qui achète une carte SIM intelligente pour l'aider à prendre soin de sa maison et de sa famille... jusqu'à ce que cette carte prenne acquiert une conscience propre et devienne dangereusement mortelle. «En tant que troisième film de Megan avec nous, ce concept élevé et ce sujet d'actualité constituent un récit édifiant de l'IA et des dangers effroyablement réels qui pourraient survenir. Nous sommes avis de voir S.K. et Megan faire à nouveau équipe, cette dernière prêtant ses talents d'actrice à un personnage incroyablement complexe» a déclaré Jeffrey Greenstein, président de Millennium,
Le roman d'horreur sous-marine THE DEEP adapté en série
C. Henry Chaisson, scénariste du film d'horreur indépendant Antlers et de la série de M. Night Shyamalan Servant, adapte le thriller d'horreur sous-marin de Nick Cutter paru en 2015, The Deep, en une série pour Amazon Studios. Le producteur exécutif Carlton Cuse («Lost») est à bord aux côtés des producteurs exécutifs Bosch Henrik Bastin et Melissa Aouate. Situé dans un futur proche, The Deep se concentre sur une station de recherche au fond de l'océan Pacifique, où une découverte miraculeuse signale un nouvel espoir pour l'humanité - mais des secrets cachés au fond de l'océan pourraient avoir des conséquences dévastatrices pour le monde d'en haut.
Dans le roman, une étrange peste décime l'humanité à l'échelle mondiale. Le fléau fait oublier aux gens des petites choses d'abord, comme l'endroit où ils ont laissé leurs clés... puis des choses pas si petites comme la façon de conduire ou les lettres de l'alphabet. Puis leur corps oublient comment fonctionner… et il n'y a pas de remède. Mais à présent, loin sous la surface de l'océan Pacifique, au plus profond de la fosse des Mariannes, une substance jusqu'ici inconnue a été découverte - un guérisseur universel, d'après les rapports initiaux. C'est peut-être la clé d'un remède universel. Afin d'étudier ce phénomène, un laboratoire de recherche spécial a été construit à huit miles sous la surface de la mer. Cependant la station est tenue secrète, et c'est à quelques courageux de descendre à travers les profondeurs sans lumière dans l'espoir de démêler les mystères qui se cachent dans celles-ci. En risquant peut-être de rencontrer un Mal plus noir que tout ce que l'on pourrait imaginer.
FILMS EN VOD
NANNY **
USA. 2022. Réal. et scén.: Nikyatu Jusu. (Amazon)
Aïcha, une jeune femme sénégalaise ayant quitté son pays pour tenter sa chance aux Etats-Unis, est engagée comme nounou pour s’occuper de la fille d’un couple aisé. Elle souhaite, grâce à cet emploi, faire venir son fils qu’elle a laissé en Afrique et lui offrir une belle existence en Amérique. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu et Aïcha va rapidement voir son quotidien bouleversé par une étrange présence qui hante ses rêves…
Production Blumhouse, Nanny souhaite s’inscrire dans les pas d’œuvres telles que Get Out et Us qui ont pour toile de fond les injustices sociales et le racisme chronique régnant aux USA et qui ont pour ambition d’installer l’horreur dans un contexte réaliste. Une ambition clairement affichée par la réalisatrice afro-américaine Nikyatu Jusu dont c’est le premier long métrage. Également scénariste, cette dernière choisit de prendre son temps pour planter le décor et nous présenter le quotidien de son héroïne. En résulte quarante premières minutes intimistes qui permettent de s’attacher au personnage mais qui, aux yeux de certains spectateurs, paraîtront bien longues. Puis le fantastique, teinté de mythes et légendes africaines, s’immisce peu à peu dans le récit qui se fait de plus en plus inquiétant sans pour autant parvenir à véritablement terrifier le public. Hormis, en effet, quelques scènes tendues et efficaces (cf. Quand Aïcha cherche la petite Rose dans l’appartement, séquence qui rappelle l’horreur d’un Candyman), la cinéaste peine à distiller l’effroi et semble avoir du mal à assumer la dimension horrifique de son histoire. Cette hésitation nuit évidemment au film, même si Nikyatu Jusu parvient à la contrebalancer en jouant la carte de l’émotion. Soutenue par une interprétation convaincante, dominée par Anna Diop (Us), Nanny s’impose au final comme une production inégale mais non dénuée d’intérêt, dont le principal atout est d’aborder de front les problèmes de ségrégation et d’exploitation des classes.
Erwan BARGAIN