Anakin Skywalker revient à Ahsoka
Sinon, après vision, nous pouvons vous confirmer que "Halloween Kills", ça tue.
Hayden Christensen sera de retour dans le rôle d'Anakin Skywalker dans Ahsoka.
L'acteur reprendra son rôle de la première trilogie Star Wars dans la nouvelle série en prises de vues réelles Disney +. Après quelques années d’éclipse, il semble que Hayden Christensen sera à nouveau un visage régulier de nos petits écrans grâce à Star Wars et son rôle d'Anakin Skywalker. Il y a quelques mois, il a été confirmé qu'il figurerait dans la série Obi-Wan Kenobi que prépare Disney + et dans laquelle Ewan McGregor figurera également. Cependant, ce ne sera pas sa seule apparition dans une série de l'univers créée par George Lucas puisqu'on vient d'apprendre qu'il apparaîtra également dans la série Ahsoka. Christensen reprendra le rôle d'Anakin Skywalker dans cette série, accompagnant Rosario Dawson. Pour le moment on ne sait pas si son rôle sera central dans l'intrigue ou si au contraire il apparaîtra sous forme de flashbacks.
Tout dépendra de l'intrigue dans laquelle elle se déroule. Jusqu'à présent, ce que l'on sait d'Ahsoka, c'est que Dave Filoni écrit le scénario et qu'il en sera le producteur exécutif avec Jon Favreau.
Brendan Fraser incarnera le méchant de Batgirl.
Le comédien interprètera le rôle du méchant Firefly dans le prochain Batgirl produit par Warner Bros. Pictures et HBO Max. Leslie Grace incarne la super-héroine qui se trouve être également Barbara Gordon, la fille du commissaire de police de Gotham, Jim Gordon (J.K. Simmons). Adil El Arbi et Bilall Fallah (Bad Boys for Life) réalisent le film basé sur un scénario de Christina Hodson (Birds of Prey). Batgirl sera diffusé directement sur HBO Max en 2022.
FILMS SORTIS
HALLOWEEN KILLS (USA, 2021) ***
Réal.: David Gordon Green.
Suite directe du film de 2018, déjà dirigé par David Gordon Green, le métrage embraye directement sur l’incendie où the Shape était censé avoir péri, en le voyant émerger des flammes pour tuer tous les pompiers se dressant sur son passage, séquence annonçant la violence de tout ce qui va suivre. Un flashback (reconstitué) nous ramène ensuite à la nuit de 1978 où Michael Myers, échappé de l’asile, est faussement abattu par le docteur Loomis, pour rebondir sur celle de 2018 où Laurie Strode, gravement blessée, est conduite à l’hôpital par sa fille Karen et sa petite-fille Allyson, croyant fermement s’être débarrassée du monstre, alors que celui-ci a recommencé à tuer. Et pas avec une cuillère émoussée car cette douzième variation, qui fait l’impasse sur les précédentes, accumule selon le scénario pas moins de 27 victimes. Il s’agit donc d’une succession de meurtres, et ceci jusqu’à la dernière séquence, l’adresse du réalisateur et de ses scénaristes étant de parvenir à les filmer tous différemment, de l’énucléation à l’éventration, de la strangulation au crâne défoncé (certes Jason est passé par là) mais surtout en prenant le temps de doter chaque victime d’une vraie personnalité (voir la longue séquence où un couple de vieux homosexuels sentent que quelqu’un a pénétré chez eux), ce qui évite de les considérer comme de simples gibiers. Le plus intéressant, le plus novateur néanmoins est la réaction des habitants d’Haddonfield qui, réunis dans l’hôpital de la ville et surchauffés par Tommy Doyle, personnage qui, jadis, a échappé au monstre (« Mort au Mal ! » hurle-t-il, slogan repris en chœur par la foule) en viennent à provoquer la mort d’un malade innocent qu’ils ont pris pour le monstre et, alors que Michael Myers finit par être cerné, s’acharnent sur lui avec hystérie. Sans que la monstruosité de the Shape ne soit aucunement remise en question, on ne peut ici que penser à cette Amérique trumpiste vouée à l’intolérance et à la violence de masse. Certes, on peut regretter que Laurie Strode, bloquée sur son lit, n’ait plus cette fois qu’un rôle très mineur, mais on peut aussi admettre qu’elle a bien droit à la retraite. Comme Michael Meyers lui-même, ce qu’on attend avec Halloween The End, qui tirera (en principe) définitivement le rideau.
VENOM : LET THERE BE CARNAGE (USA, 2021) •
Réal.: Andy Serkis.
Ce Venom 2 se veut la suite du premier opus, réalisé en 2018 par Ruben Fleisher, ici remplacé derrière la caméra par le métamorphique Andy Serkis. On y retrouve le journaliste Eddie Brock, habité par le symbiote Venom, qui a toujours faim et avec qui il se livre à de longues conversations, la bête à grandes dents surgissant alors de sa nuque dans des séquences confinant au ridicule. Alors qu’il va interroger le tueur psychopathe Cletus Cassady, qui croupit dans un quartier de haute sécurité à la veille de son exécution, ce dernier parvient à se libérer, non sans avoir mordu Eddie, ce qui l’a contaminé à son tour par un autre symbiote, Carnage (si l’on a bien compris). Cassady/Carnage n’aura plus qu’une obsession : se venger. Le film, dont le scénario tiendrait sur l’envers d’un timbre-poste va dès lors n’être qu’une suite de combats entre le monstre noir et son alter ego, lui écarlate et plus impressionnant encore avec ses multiples tentacules acérés qui peuvent lancer des projectiles mortels, la confrontation final ayant lieu dans une cathédrale, décor emblématique pour la lutte du Bien (relatif) contre le Mal (absolu). D’où un imbroglio d’images montées au cutter, mal aux yeux assuré, soutenu par la musique hurlante de Marco Beltrami, mal aux oreilles assurées, et qui ne soulève pas le moindre intérêt, ni le moindre suspense quant à la victoire finale de l’un sur l’autre. Si l’on ajoute que le rôle des deux femmes (Anne, la petite amie d’Eddie, Barrison/Shriek, au souffle ravageur, celle de Cassady) est réduit à sa plus simple expression, que Tom Hardy comme Woody Harrelson (peruqué) n’ont pas grand-chose à faire puisqu’essentiellement présents sous la forme de leur symbiote, que reste-t-il de ce hachis Parmentier ? Il ne faudrait censément pas louper le post-générique où un plan fait le lien avec Spider Man, admettons, mais l’impression générale reste celui d’un ratage complet, un film inutile de plus.
Jean-Pierre ANDREVON
FILMS EN VOD
THE PALE DOOR **
USA. 2020. Réal.: Aaron B. Koontz. (Apple TV, Amazon)
Duncan, dont les parents ont été assassinés lorsqu’ils étaient enfants, est devenu un hors-la-loi redouté au sein du gang des Dalton, quand son frère Jake est resté dans le droit chemin. Ce dernier décide cependant à se joindre aux bandits pour un casse afin d’obtenir la somme nécessaire au rachat de la ferme familiale. Mais les choses tournent mal : à la place du trésor, ils trouvent une jeune femme dans une male, et Duncan est blessé. Ils arrivent dans le village de l’inconnue, qui est en fait un repaire de sorcières…
Pour son deuxième long-métrage, Aaron B. Koontz se montre trop gourmand, et a des ambitions bien supérieures à ce que lui permet son budget. La photographie manque de patine, et fait ressembler ce qui se voudrait être un western glauque en un jeu de rôles grandeur nature entre amis. Le scénario est confus, les effets spéciaux font trop appel aux images numériques, et le montage ne parvient jamais à donner du rythme à l’ensemble. Ne reste qu’une poignée d’acteurs talentueux qui font ce qu’ils peuvent pour éviter la catastrophe, sans vraiment y parvenir, malheureusement.
TOXIQUE**
(Distancia de rescate) Pérou/Chili/Espagne/Argentine/USA. 2021. Réal. et scén. : Claudia Llosa (Netflix)
Amanda s’installe pour les vacances avec sa fille dans une maison à la campagne, attendant que son mari, retenu par son travail, les rejoigne. Elle se lie d’amitié avec Carola, mère d’un garçon un peu étrange, et découvre le drame qu’elle a vécu, à travers une conversation hallucinée avec l’enfant…
Toxique est un film très différent de ce que Netflix propose habituellement, mêlant drame, discours social et surnaturel. Adaptant le roman de l’auteure argentine Samanta Schweblin (édité en France en 2017), Claudia Llosa signe un long-métrage au rythme tout en langueur, sans doute trop lent pour convaincre l’amateur de fantastique, les éléments surnaturels restant à la marge. La lente révélation de la nature du Mal qui frappe la région mettra les nerfs à rude épreuve, sans parvenir à satisfaire pleinement. C’est d’autant plus dommage que la photographie et la musique s’avèrent hypnotiques, et que les actrices sont touchantes de bout en bout. Sans doute la voix off omniprésente rend-elle Toxique trop lourd, trop démonstratif, contrastant avec la légèreté de la mise en scène et le mystère qui baigne le scénario.
Yann LEBECQUE